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Le texte de la Révélation d'Arès en ligne

Blog du témoin de la Révélation d’Arès
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Février 21

Tant que l'on n'a pas pris la mesure du fossé entre nos prises de conscience,( plus largement nos idées) et nos actions, on demeure ignorant du monde.


13 Oct 20

S’agissant de Dieu, les mots sont vains, et pourtant nous n’avons pas d’autres choix si nous voulons partager un peu de transcendance.


Oct.20

Nos actions découlent évidemment de nos prises de conscience. Autrement dit même les pensées les plus hautes sont de la fumée si elles ne s’incarnent pas dans une action.

Et, pourtant, il me semble, sans que je puisse étayer cette pensée rationnellement, qu’ une pensée de compassion vis à vis de quelqu’un, va vers lui réellement et qu’il en reçoit le bienfait d’une certaine façon.

Car, il n’y a pas plus de raison de croire aux ondes téléphoniques que de croire à celles que nous émettons.


Sept 20

L’amour de l’autre commence par le simple regard que nous portons sur lui. Ce simple regard est conditionné par celui que nous portons sur nous.

Notre regard intérieur est notre temple, le lieu d’un amour possible avec soi et le monde.



Sept.2020

Homme,

tout occupé de toi

Devant toi,

L'autre (Autre)


Février 19

Dieu, c'est nous quand nous faisons le bien.



Déc.2018

La vérité, à l'échelle humaine n'est que relative. Pour autant il se pourrait que nos parcelles de vérité coïncident avec la Vérité absolue, mais nous ne le saurons pas ici bas.



février 18

Il faut se rappeler que le mal n'est pas venu des religions dont l'enseignement est l'amour du prochain, mais du système religieux,celui qui produit l'esprit de clocher ou de minaret, entraînant division, compétition et finalement haine et rejet.



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pat
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Témoigner Empty Témoigner

Lun 2 Juin 2008 - 14:43
J'aurais voulu lancer un grand débat sur la loi, mais ce que j'ai préparé ne me plaît pas encore, alors je fais une transition avec autre chose.

Pour aller régulièrement dans la rue, échanger avec des gens sur la spiritualité, je m'aperçois de deux choses :
-D'abord, contrairement à ce que l'on pourrait penser, la vie spirituelle, la bonté, le pardon, l'amour du prochain sont des thèmes qui intéressent les gens. Il y a aujourd'hui le sentiment qu'on ne trouvait pas, il y a seulement dix ans, que l'humanité ne peut continuer ainsi à prôner une civilisation uniquement axée sur le matériel et la consommation. Et que nous sommes carencés en spiritualité ou en humanisme.
-Le deuxième constat c'est que paradoxalement, peu de personne souhaite s'engager dans une action qui afficherait une appartenance trop précise. Sans doute, que les crimes, dont les idéologies du siècle dernier, ont été la cause, ne donne guère envie de s'engager dans ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un engagement religieux ou politique. On veut bien accompagner tel mouvement pour une cause précise, mais on veut garder son indépendance et son esprit critique.
Pour autant la mobilisation face à l'injustice, au racisme, à l'exclusion est sans doute plus importante aujourd'hui qu'elle n'était hier. Mais il s'agit d'une mobilisation ponctuelle, sans identité.

Si cette constatation est réelle, nous qui n'avons aucune espèce de désir d'endoctrinement, mais qui allons vers les autres pour les éveiller à la vie spirituelle, peut-être serait-il nécessaire de prendre acte du changement des mentalités et adapter en conséquence, notre façon de faire.

Si notre objectif est la libération spirituelle de l'homme, comment se peut-il que nous puissions encore passer pour une secte auprès d'un certain public.
Avant de crier à l'injustice, interrogeons nous. Ne sommes nous pas responsable de cette image ? Avons nous complètement abandonné toute idée de recrutement, toute idée de prosélytisme conquérant, tout sentiment d'être en possession de la vérité.

Pourtant, j'en témoigne ici, certaines paroles échangées dans la rue peuvent susciter de véritables enthousiasmes.

Alors? Que conclure ?
Peut-être faut-il réfléchir à ce que nous voulons faire quand nous allons à la rencontre des gens?
Si nous allons vers les autres pour les inviter à réfléchir à ce que serait un monde qui retrouverait la nécessité de la fraternité, de l'équité, il n'y a pas d'équivoque possible. Mais si nous donnons l'impression que derrière cette prise de conscience louable, nous venons prêcher pour une chapelle précise, identitaire, alors nous suscitons du rejet.

Et comme me suggérait une amie dans un courrier privée :
« il vaudrait peut-être mieux proposer aux gens une bibliographie générale dans laquelle se trouverait la RA. Si les gens doivent s'y intéresser, ils la trouveront ainsi "au hasard" de leurs recherches.
 Il vaut mieux réveiller les consciences sans rien imposer en conclusion. ... restez général et neutre. Dieu fera le reste... »

Je ne sais pas si cette amie à raison, mais ce qui me semble compter par dessus tout, c'est que l'homme ait envie de devenir meilleur.
Et si nous le sommes devenus nous-mêmes, il suffit, en effet, de témoigner de notre parcours, de ce qui a nourri notre vie...Dieu fera le reste.
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Lun 2 Juin 2008 - 19:03
Il y a aujourd'hui le sentiment qu'on ne trouvait pas, il y a seulement dix ans, que l'humanité ne peut continuer ainsi à prôner une civilisation uniquement axée sur le matériel et la consommation. Et que nous sommes carencés en spiritualité ou en humanisme.


C'est vrai Very Happy

mais quand même:

"Je ne sais pas si cette amie à raison, mais ce qui me semble compter par dessus tout, c'est que l'homme ait envie de devenir meilleur."

C'est un peu trop généraliste, voire simpliste, excuses de te le dire , Pat , mais il ne faut pas réduire la RA à des idées aussi plates et simples; de 2 choses l'un, ou le passant a "envie de devenir meilleur" et ds ce cas ce n'est pas la peine de le lui dire, ou au contraire il en est loin et ce n'est pas en parlant sur lr trottoir que tu vas le changer Very Happy
pat
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Lun 2 Juin 2008 - 19:41
Bonjour Navy

Je suis bien d'accord que les choses ne changeront pas par des constats simplistes et si j'ai fait cet article, c'est justement pour essayer d'en sortir en suscitant d'autres points de vu qui pourraient enrichir ma façon de faire.
Tu dis:
ou le passant a "envie de devenir meilleur" et ds ce cas ce n'est pas la peine de le lui dire, ou au contraire il en est loin et ce n'est pas en parlant sur lr trottoir que tu vas le changer
Donc, inutile de s'adresser à lui.
Cela ne m'avance guère.
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Mar 3 Juin 2008 - 1:04
Bonsoir Pat

Je lis un constat positif dans tes observations péripatéticiennes:
> "l'humanité ne peut continuer ainsi à prôner une civilisation uniquement axée sur le matériel et la consommation." ... et oui, le progrès est enfin remis en cause, par les conséquences néfastes qu'il génère et aussi parce qu'il ne résoud pas la question du bonheur. Il nous a distrait 5 minutes.

> "peu de personne souhaite s'engager dans une action qui afficherait une appartenance trop précise." ... Les gens se méfient à juste titre pour les raisons que tu invoques, et pour d'autres. On n'abandonne pas son individualité comme ça à une cause quelle soit politique ou religieuse. Je le prends comme un constat positif d'autonomie de la personne et du souci de sa liberté (de conscience) "personnelle".
On abandonne pas non plus "son âme" à quelque cause, ce qui serait un non-sens, et "une bévue" (erreur commise par ignorance ou faute de jugement), vu que c'est la cause qui nourrit l'âme et non l'âme qui nourrit la cause.
Il y a probablement aussi une perte de confiance importante dans ces dynamiques collectives à juste titre car elles n'ont jamais vraiment rien résolu en fait. Si je prends le cas de la misère ou de la faim dans le monde, elle est encore plus criante qu'avant, au lieu d'en soigner les causes, on a gèré, sociabilisé cette misère à coups de perfusions, on n'a pas appris à pêcher, mais on a donné du poisson.
"L'abusé devient prudent" nous dit la RA.

> "On veut bien accompagner tel mouvement pour une cause précise, mais on veut garder son indépendance et son esprit critique." ... l'action a en général un but précis, elle n'est pas une servitude.

Il me semble que conscience, autonomie, indépendance, liberté, esprit critique sont des préalables à la vie spirituelle. "la bonté, le pardon, l'amour du prochain" ne sont pas des qualités du collectif.
Je suis très dubitatif que la spiritualité puisse s'épanouir dans des structures collectives. Elle va s'épanouir dans la vie sociale (qui n'est pas un monde fermé). J'imagine assez mal la spiritualité avec quelques frontières.
C'est précisemment le très gros défaut des religions d'enfermer les comportements dans des critères normatifs et moraux (arbitraires) qui devraient être reproduits ad vitam aeternam. C'est plus évident encore dans de petites communautés spirituelles, comme dans le monachisme. A partir d'expériences que certains mystiques ont vécues et relatées, l'idée (leur) est venue qu'elles pouvaient être codifiées, comme par exemple celles d'Ignace de Loyola ou de celle de Thérèse. Ainsi sont nées les "Règles" des "Ordres monastiques", chemins ou autoroutes conduisant (soi disant) avec beaucoup d'ardeur à la félicité. Mais en admettant que ces règles aient pu faire connaître quelques succès isolés (et personnels), elles se déroulaient "hors du monde" d'une part et d'autre part on ne peut tous être des clones d'ignace ou de Thérèse.
Ont-elles changé le monde ? Comment auraient-elles pu, elles qui se plaçaient "en dehors" ?
C'est à se demander d'ailleurs si tous ces Ordres (beaucoup plus nombreux dans la Chrétienté que dans le Judaïsme ou l'Islam dans lesquels ils sont quasiment inexistants) n'ont pas été en fin de compte (et bien involontairement) facteur de désordre ?
Bien involontairement, parce qu'il était dans la logique de foi catholique d'attendre la parousie (retour glorieux du Christ sur terre), ce qui impliquait une forme de passivité par rapport au monde temporel, un attentisme stoïque comme exprimé dans cette citation:

"Le Seigneur Jésus ne viendra vite que si nous l'attendons beaucoup. C'est une accumulation de désirs qui doit faire éclater la Parousie (...). Hélas, la hâte un peu enfantine, jointe à l'erreur de perspective, qui avaient fait croire la première génération chrétienne à un retour imminent du Christ, nous ont laissés déçus, et rendus méfiants. Les résistances du Monde au Bien sont venues déconcerter notre foi au Règne de Dieu" (Teilhard de Ch., Milieu divin, 1955, p.197).

"Chacun sa route, chacun son chemin ... passe le message à ton voisin".
nous qui n'avons aucune espèce de désir d'endoctrinement
Il ne pourrait en être autrement puisque la révélation d'Arès est une invitation à une foi libre "sans harnais" ... pour nous sortir de la "pétaudière" * des religions établies sur les siècles.
* assemblée, maison où tout le monde commande.

Wink
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Témoigner Empty Re: Témoigner

Mar 3 Juin 2008 - 2:37
Pour aller régulièrement dans la rue, échanger avec des gens sur la spiritualité, je m'aperçois de deux choses : -D'abord, contrairement à ce que l'on pourrait penser, la vie spirituelle, la bonté, le pardon, l'amour du prochain sont des thèmes qui intéressent les gens.

Il y a 10 ans et plus les gens ne voulaient plus d’un cloisonnement qu’entretient toute forme de groupe qu’il soit religieux ou autre, surtout religieux. Religieux ici par rapport au sujet. Il y a 10 ans et plus les gens en étaient arrivés à comprendre que l’humain est un tout, pas quelque chose de séparé comme l’a préconisé durant des années l’église. Les gens désiraient vivre avec ce tout en incluant donc le corps qu’ils refusaient de voir comme quelque chose de malsain – particulièrement sur le plan sexuel. Je me souviens il y a 10 ans à peu près un article expliquant que de nombreux français s’étaient tournés vers les religions orientales – bouddhistes – pour la plupart, créant un questionnement au niveau de l’église et faisant commencer un début de dénigrement dans la presse. Rien n’est innocent.
Considérant l’humain comme un tout cela a amené et permis aux gens à s’intéresser et vivre la spiritualité et refuser l'esprit religieux.
Il y a aujourd'hui le sentiment qu'on ne trouvait pas, il y a seulement dix ans, que l'humanité ne peut continuer ainsi à prôner une civilisation uniquement axée sur le matériel et la consommation. Et que nous sommes carencés en spiritualité ou en humanisme.

Il y a 10 ans et plus les problèmes se voyaient au cas par cas si je puis dire, pays par pays. Aujourd’hui les problèmes sont partout les mêmes sur la planète. C’est ce qui a changé. Le problème économique par exemple rencontré ici est aussi rencontré ailleurs. Il y a 10 ans on parlait de néo-libéralisme. Aujourd’hui seul le marché économique prend toute la place et cette économie unique, imposée partout, fait que les gens rencontrent – de différentes façons selon les pays certes – les mêmes difficultés et problèmes, entraînant angoisse, souffrance, etc…
On ne peut plus dire que tel pays est plus touché qu’un autre. Aujourd’hui les problèmes sont mondiaux. Et cela a permis de montrer aux gens d’occident – par l’intermédiaire et grâce aussi à internet – que le matériel et la consommation seuls ne feront pas changer le monde.
Je ne sais s’il y a une vraie carence en spiritualité et humanisme. Je pense que cela a été étouffé momentanément. Il y a depuis très longtemps une recherche spirituelle de la part des gens mais aujourd’hui ce besoin se fait ressentir car, le malheur étant partout sur cette planète, les gens se questionnent et cherchent d’autres réponses particulièrement tournées vers l’humain, son bonheur, son bien-être.
-Le deuxième constat c'est que paradoxalement, peu de personne souhaite s'engager dans une action qui afficherait une appartenance trop précise. Sans doute, que les crimes, dont les idéologies du siècle dernier, ont été la cause, ne donne guère envie de s'engager dans ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un engagement religieux ou politique.

Oui la raison en est l’explication que tu donnes. Et rejoint ce que je dis plus haut. Les gens ne veulent plus être dans des cases, ne veulent plus être étiquettés, séparés. Ils ne veulent pas d’appartenance – mot qui divise pour eux – ils démontrent peut-être inconsciemment que l’humain est un tout et à partir de là, grâce à la diversité, grâce aux diverses actions existantes, ils peuvent s’exprimer pour aider son prochain, pour apporter aussi eux-mêmes. Donc ils peuvent passer de l’une à l’autre de ces diverses actions sans problème, sans contrainte, sans devoir adhérer à quoi que ce soit. Cela ne les empêche pas de s’engager.
On veut bien accompagner tel mouvement pour une cause précise, mais on veut garder son indépendance et son esprit critique.

C’est logique et sain quelque part. Pas de contrainte de quelque forme que ce soit. Je comprends les personnes agissant ainsi. De plus Dieu dans Sa Parole l’exprime aussi (cela vaut aussi pour les actions et participations de toutes sortes) « Pas de contrainte en religion ». L’essentiel est que tous agissions avec un même désir : le bien-être de l’humain. C’est cela l’essentiel car lorsque des actions se créent le danger est que dans les groupes il y ait un petit chef qui dirige les choses et que le dialogue soit à sens unique. Les gens ne veulent plus se sentir soumis ou attachés à quoi que ce soit.
Pour autant la mobilisation face à l'injustice, au racisme, à l'exclusion est sans doute plus importante aujourd'hui qu'elle n'était hier. Mais il s'agit d'une mobilisation ponctuelle, sans identité.

Ponctuelle peut-être pas, étant indépendants on ne sait pas pour ces gens désirant garder indépendance et esprit critique, quelle est leur façon d’agir. De plus ces mobilisations ne sont jamais sans identité pour eux, car elles représentent la valeur humaine et cela est la plus belle des identités. Et surtout ils ne veulent pas que cette belle identité soit récupérée par l’esprit religieux et/ou politique.
Si cette constatation est réelle, nous qui n'avons aucune espèce de désir d'endoctrinement, mais qui allons vers les autres pour les éveiller à la vie spirituelle, peut-être serait-il nécessaire de prendre acte du changement des mentalités et adapter en conséquence, notre façon de faire.

Certes car s’il y a changement de mentalités il y a aussi certainement vie spirituelle chez ces gens. Cela est important. On veut toujours démontrer notre façon de voir ou imaginer que l’on va éveiller à la vie spirituelle, sans connaître réellement ce qui motive les gens vers qui on va. On oublie l'émerveillement qu'ils nous apportent aussI. Pour moi ces gens ont toujours représenté une force importante qui, refusant d’être manipulée, peut apporter beaucoup. N’est-ce pas à nous à nous tourner vers eux et voir ainsi le point commun, s’il y en a un. Il y en a sûrement un et c’est en découvrant cela que l’on peut témoigner et expliquer ce qui nous motive nous. Partager, faire découvrir.
Pour amener quelque chose aux gens il me semble important de savoir qui ils sont, ce qu’ils vivent, leur façon d’être, connaître (s’il y a à connaître) leur façon de vivre leur spiritualité, ensuite à partir de là on peut parler de notre spiritualité. Personnellement j’agis ainsi.
Si notre objectif est la libération spirituelle de l'homme, comment se peut-il que nous puissions encore passer pour une secte auprès d'un certain public.

Outre les médias, il y a l’image que les PA donnent. Mais il y a un problème de taille c’est que hors de Dieu les PA n’arrivent pas à parler de spiritualité. La personne rencontrée devra obligatoirement accepter l’idée d’un Dieu alors que FM exprime bien que cette Parole s’adresse à tous même aux incroyants. C’est là tout le problème à mon avis ce qui explique que les gens soient très méfiants. En effet que disait l’église il n’y a pas si longtemps : « Hors de l’église point de salut ». Et certains PA ont repris à leur compte ce leitmotiv.
Avons nous complètement abandonné toute idée de recrutement, toute idée de prosélytisme conquérant, tout sentiment d'être en possession de la vérité.

Ces idées et sentiments sont sous-jacents. Ils existent entièrement malheureusement. Il faut lâcher l’idée d’avoir La Vérité et de se sentir supérieur au monde. Il faut apprendre à parler aux gens sans citer Dieu parfois. Cela n’enlève nullement notre foi. Et cela ne fait pas renier Dieu pour autant.
Pourtant, j'en témoigne ici, certaines paroles échangées dans la rue peuvent susciter de véritables enthousiasmes.

Bien sûr. C’est très vrai ce que tu dis. Parce que les gens sont déjà en recherche. Tu ne fais que leur faire entrevoir ce qu’ils avaient senti consciemment ou inconsciemment. Et tu es tombé aussi sur des spirituels se référant à autre chose qu’à la RA. Des spirituels pas des religieux. Je fais la différence ici.
Alors? Que conclure ?

Je reprendrai ce que dit Frère Michel sur sa dernière intervention sur son blog
Notre mission est très difficile. Le chemin qu'elle montre au monde est très simple quant au départ:la vallée grasse, et à l'arrivée: les Hauteurs Saintes, mais pour ce qui est du parcours, c'est vraiment la rocaille, le flou, le tracée effacé et incertain et la nécessité d'y accepter tous les hommes, même ceux qui paraissent les plus antagonistes.
Peut-être faut-il réfléchir à ce que nous voulons faire quand nous allons à la rencontre des gens? Si nous allons vers les autres pour les inviter à réfléchir à ce que serait un monde qui retrouverait la nécessité de la fraternité, de l'équité, il n'y a pas d'équivoque possible. Mais si nous donnons l'impression que derrière cette prise de conscience louable, nous venons prêcher pour une chapelle précise, identitaire, alors nous suscitons du rejet.

Le rejet tout à fait normal car cela implique que le discours serait à sens unique. Mais avant d’inviter les gens à réfléchir il est important de leur demander s’ils ont réfléchi à cela (« retrouver la nécessité de la fraternité, de l'équité).
Le problème est notre certitude (est-ce de l’orgueil) à croire que les gens que l'on rencontre sont des ignorants, irréfléchis, sans tenir compte que certains, voire beaucoup, réfléchissent du moins désirent autre chose, un autre monde et particulièrement le bonheur de l’humain.
Donc amener une réflexion, un projet, désirer rencontrer les gens pour un projet commun ou une proposition de projet tous ensemble, ok, mais avant tout chose considérer l’autre dans son entier c’est-à-dire savoir quelle est sa vision à lui notamment sur l’humain, le monde, connaître sa façon de croire (pas forcément en Dieu), bref s’intéresser à sa personne, son individualité et non plus le considérer comme un potentiel élément à rajouter dans un groupe.
L’ouverture c’est l’inclure et accepter ses propositions d’idées, la joie de l’aide qu’il va apporter, etc. C’est vraiment considérer cette personne entièrement.
Et comme me suggérait une amie dans un courrier privée : « il vaudrait peut-être mieux proposer aux gens une bibliographie générale dans laquelle se trouverait la RA. Si les gens doivent s'y intéresser, ils la trouveront ainsi "au hasard" de leurs recherches. Il vaut mieux réveiller les consciences sans rien imposer en conclusion. ... restez général et neutre. Dieu fera le reste... »

Oui c’est une idée qui n’est pas à rejeter car certains aimeraient peut-être connaître la RA sans s’être senti obligé par qui que ce soit. Il y a plein de possibilités pas qu’une seule idée puisque nous sommes divers et uniques en tant qu’humains. Personnellement j’aime bien témoigner de mon parcours « ce qui a nourri ma vie » mais pour cela je le fais après un dialogue avec la personne rencontrée. Je l’écoute d’abord et m’assure que je peux aborder le sujet car je n’aime pas contraindre. Il y a pleins de façons mais certainement pas une seule pour que les gens s’intéressent à la RA. Et les possibilités proposées pour faire connaître la RA ne sont certainement pas « trop généraliste » ni « simpliste ».
Croire qu’il y a qu’une seule façon peut faire mal voir et donner une image négative voire sectaire des PA, de plus c’est une façon de voir assez hautaine car elle ne tient pas compte de la diversité.
Il y a autant de façons qu’il y a d’humains. Celle de ton amie est intéressante.

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Je témoigne de notre attitude dans le Mouvement Humaniste. L’humilité c’est de demander aux gens de l’aide pour construire un monde meilleur. Les gens sont touchés, viennent participer suivant le projet, l’action proposée. Beaucoup voire même très peu désirent rester dans le Mouvement Humaniste mais une grande partie restent en contact et désirent apporter leur aide pour une prochaine action ou projet. Certains proposent des idées de changement. Nous nous rencontrons, nous discutons et s’il y a action ils s’intègrent naturellement dans le projet sans aucune contrainte de devoir rester parmi nous. D’autres contactés qu’une seule fois reviennent 3 ou 4 ans après. En fait ces gens vont dans le même sens que nous : se changer internement et changer le monde. Parfois ils ne se rendent pas compte de l’importance du changement interne mais grâce à nos actions ils comprennent ou sentent l’importance de se changer soi. Nous les écoutons et sommes heureux de connaître leurs idées, leurs apports. La vie n’est pas à sens unique. Seuls on ne peut rien. Tous ensemble (que chacun appartienne ou pas à un groupe) devons construire une force qui sera représentative d’un monde changé.

Les gens aujourd’hui ne veulent plus de belles paroles, ils veulent des actes. Et je constate que prononcer ou pas le Nom de Dieu n’empêche pas les uns et les autres d’aller vers ce pour quoi l’on est créé : vivre dans un monde d’harmonie et d’équité.

Beaucoup plus de gens que l’on ne croit ont ce désir pour eux certes mais pour toute l’humanité. Parfois ils se croient impuissants et seuls donc incapables d’amener quelque chose mais lorsqu’ils voient que d’autres agissent alors cela leur donne l’espérance et le courage d'agir et de se changer eux-mêmes.
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Témoigner Empty Re: Témoigner

Mar 3 Juin 2008 - 23:14
Merci de vos précieuses contributions.
Elles sont très intéressantes et je trouve que ce serait dommage de ne pas les approfondir davantage.
Car ce débat est au centre de notre démarche. Nous y reviendrons plus en détail si vous le voulez bien.

S'il est vrai que nous ne pourrons jamais mieux convaincre quelqu'un que par le témoignage de notre vie, nous ne pouvons pas attendre d'avoir quelques expériences réussies sur le plan spirituel pour nous manifester.

Il se peut que mon questionnement reste un simple questionnement ou au contraire qu'il débouche sur une prise de conscience qui nous amènerait à agir autrement, une façon de faire, de nous présenter, que nous n'aurions pas encore imaginée.

Pour ce soir, je me bornerai à préciser mon propos d'hier.

Parfois, à la suite d'un véritable dialogue sur la nécessité de réactiver notre dimension spirituelle , nous pouvons être amenés à parler de notre engagement, voire de la Révélation d'arès.
Il n'est pas rare alors que la personne réagisse assez mal et dise avoir apprécié beaucoup notre échange mais se sentir comme piégée par notre appartenance, pensant que la finalité de notre entretien c'est l'amener à une adhésion , à une appartenance qui en voudrait à sa liberté de pensée ou même à son argent.. Comme si elle pensait que nous avions vis à vis d'elle des arrières pensées de recrutement.

Que cette réaction ne soit pas justifiée, là n'est pas la question.
Ce qui importe c'est que ce genre de réaction arrive.
D'un autre coté, si nous pensons qu'un texte que l'on pense être la Parole de Dieu puisse être utile dans l'évolution spirituelle d'autres personnes, il est normal d'en parler.
Dès lors comment parler d'un texte qui peut susciter un véritable engagement personnel, en échappant aux soupçons de prosélytisme primaire ?.
Car ce qui importe, c'est d'abord d'inviter les gens à une prise de conscience, à leur faire connaître un Message, pas à les convertir.
Les gens se convertissent à ce qu'ils veulent.
Comment leur faire comprendre qu'une pression qui viendrait de nous n'aurait aucune valeur à terme.
C'est cette ambiguïté-là qu'il nous faut lever
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Témoigner Empty Re: Témoigner

Mar 3 Juin 2008 - 23:45
Il y a probablement aussi une perte de confiance importante dans ces dynamiques collectives à juste titre car elles n'ont jamais vraiment rien résolu en fait. Si je prends le cas de la misère ou de la faim dans le monde, elle est encore plus criante qu'avant, au lieu d'en soigner les causes, on a gèré, sociabilisé cette misère à coups de perfusions, on n'a pas appris à pêcher, mais on a donné du poisson. "L'abusé devient prudent" nous dit la RA.
Oui tout à fait car les organisation s'occupant de donner à manger et soigner ne s'occupent pas à rendre les gens autonomes, ils sont là pour les aider ponctuellement. Dès qu'elles n'ont plus les moyens elles partent laissant les gens là où ils en étaient auparavant. C'est cela le drame. Souvent elles ne tiennent pas compte de ce que sont ces personnes, de leur façon de vivre. Lorsque des amis humanistes avaient été en Afrique ils s'étaient demandé pourquoi les villageois où ils étaient hébergés n'allaient pas à l'ONG tout près de leur village plutôt que de faire 10 km à pied pour aller à un autre. La raison en était que l'ONG près de chez eux avait établi leur quartier sur leur cimetière. L'ONG qui était là depuis 2 ans ne s'était même pas posé la question. Le non-respect tout du moins ne pas chercher à savoir qui est l'autre est une grande faute.

Nous avions donné une réponse à la question en tant qu'humanistes
QUEL SENS DONNER A L'ACTION HUMANITAIRE ?
(Extrait de "La Voix des Cultures")

"L'action humanitaire ne peut se contenter de panser les plaies, ni même d'assurer la pérennité de ses actions en formant quelques cadres locaux.
Elle doit insuffler une nouvelle politique de coopération internationale, capable d'établir un réel échange et une réelle solidarité entre les peuples. Elle pourrait porter un projet de redistribution des ressources, la garantie de sécurité sociale pour tous, l'égalité d'opportunités pour la génération actuelle et les futures, la garantie de justice à laquelle les peuples aspirent depuis toujours. Tout cela adviendra si l'engagement civil prend sont envol et génère une nouvelle forme d'organisation sociale.
Le secteur humanitaire a besoin de se défaire de sa dépendance économique pour pouvoir l'inspirer à d'autres, et provoquer une "mondialisation par le bas", où chaque effort prend son sens car ajouté aux autres, il s'intègre dans un dessein plus ample d'humanisation du monde."

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La différence entre HUMANISME et HUMANITAIRE

DU POINT DE VUE DE L'ORGANISATION

* ONG : Dans les ONG, les fonds proviennent de l’extérieur. Les ONG sont dépendantes financièrement : quand les fonds n’arrivent plus, l’action s’arrête. Il suffit que quelques personnes vivant à l’étranger décident d’arrêter de financer une action, pour que le travail de 10 années bénéficiant à des milliers de personnes soit balayé d’un seul coup.

* MOUVEMENT HUMANISTE : Dans le Mouvement Humaniste, les personnes adhérant à un projet autofinancent les actions et développent une capacité d’autofinancement de plus en plus grande sans dépendre de qui que ce soit. Ainsi quand une action est commencée, elle ne s’arrête plus.
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* ONG : Les gens qui travaillent dans les ONG sont quelques personnes, salariées pour certaines, qui travaillent pour d’autres.

* MH : Par contre l’action humaniste se fait avec tous et pour tous. Le Mouvement Humaniste ne dépend que de la conviction de ses membres, de leur motivation, de leurs intentions. Il n’y a que des volontaires dans le Mouvement Humaniste, de plus les volontaires ne reçoivent aucun salaire.
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* ONG : Pour les ONG, il y a des gens qui donnent et d’autres qui reçoivent. Une minorité de gens actifs d’un côté, et de l’autre une majorité de gens passifs. Par exemple, pour l’alphabétisation, une ONG va envoyer 3 formateurs dans un village pour enseigner à 100 personnes pendant 5 semaines, et ça s’arrêtera là.

* MH : Dans le Mouvement, c’est un échange : ceux qui vont recevoir, vont donner à leur tour. C’est le principe de réciprocité. Dans l’action humaniste, on forme sur place des formateurs qui vont alphabétiser 100 personnes (le chiffre peut varier bien sûr), qui plus tard en alphabétiseront d’autres. Chaque personne qui bénéficie d’une action, transmet à son tour une chose utile à d’autres. L’action ne s’arrête pas, au contraire, elle se démultiplie en chaîne. C’est 100, puis 1000, puis 10000, puis 100000 personnes qui sont alphabétisées.
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* ONG : Dans le cadre des ONG, les projets sont choisis par l’organisation, et sur un critère très simple : les subventions les plus avantageuses, sur lesquelles elle aura la plus grosse commission.

* MH : L’action humaniste est décidée par les personnes elles-mêmes, ceux qui en bénéficient et qui vont s’auto-organiser pour mener l’action.

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DU POINT DE VUE DE LA VALEUR
DE L’ETRE HUMAIN


* ONG : Dans les projets humanitaires, même si on parle beaucoup d'humain, de vie humaine, les personnes sont considérées comme passives. Il leur est juste demandé d’être obéissantes, et en aucun cas, on ne considère que ces personnes ont quelque chose à dire ou à apporter. Les ONG ne reconnaissent que le modèle occidental, et elles ont une attitude paternaliste vis-à-vis de populations anonymes. On voit même des africains qui eux-mêmes copient ces comportements au lieu de transformer radicalement la situation en affirmant leur propre identité et en valorisant les racines humanistes de leur culture.

* MH : L’action humaniste repose sur une intention profonde : seul celui qui est volontaire, qui est motivé, va s’y impliquer. Comme personne n’est payé, ce n’est pas de l’argent ou des cadeaux qu’il va recevoir en retour. C’est son intention, sa motivation, sa créativité qui comptent.

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DU POINT DE VUE
DE L’ACTION HUMANISTE


* L'action humaniste repose sur les qualités de chacun. Chaque personne apporte à l’ensemble par ses qualités personnelles, ses capacités et ses caractéristiques. Chacun a une grande valeur qu’il met au service des autres. Chaque personne est irremplaçable et à un destin majeur à accomplir dans cette vie.

* L'action humaniste permet de renforcer la foi en soi-même, dans les autres et dans son peuple. Elle aide à changer l'attitude individualiste, le chacun pour soi, et à la transformer en une attitude solidaire, en agissant pour et avec les autres, en travaillant en équipe et dans le cadre d'actions d'ensemble volontaires. L'action humaniste se fonde sur le concept de réciprocité : "Vous apprenez, alors vous enseignez à d'autres...". (retransmission du savoir, des informations, etc... afin que personne ne soit lésé).
pat
pat
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Date d'inscription : 31/07/2007

Témoigner Empty Re: Témoigner

Lun 9 Juin 2008 - 11:25
Assunta a dit

Les gens ne veulent plus être dans des cases, ne veulent plus être étiquettés, séparés. Ils ne veulent pas d’appartenance – mot qui divise pour eux – ils démontrent peut-être inconsciemment que l’humain est un tout et à partir de là, grâce à la diversité, grâce aux diverses actions existantes, ils peuvent s’exprimer pour aider son prochain, pour apporter aussi eux-mêmes. Donc ils peuvent passer de l’une à l’autre de ces diverses actions sans problème, sans contrainte, sans devoir adhérer à quoi que ce soit. Cela ne les empêche pas de s’engager.
....L’essentiel est que tous agissions avec un même désir : le bien-être de l’humain. .... Les gens ne veulent plus se sentir soumis ou attachés à quoi que ce soit.
.....Pour moi ces gens ont toujours représenté une force importante qui, refusant d’être manipulée, peut apporter beaucoup.
N’est-ce pas à nous à nous tourner vers eux et voir ainsi le point commun, s’il y en a un. Il y en a sûrement un et c’est en découvrant cela que l’on peut témoigner et expliquer ce qui nous motive nous. Partager, faire découvrir.
Pour amener quelque chose aux gens il me semble important de savoir qui ils sont, ce qu’ils vivent, leur façon d’être, connaître (s’il y a à connaître) leur façon de vivre leur spiritualité, ensuite à partir de là on peut parler de notre spiritualité. Personnellement j’agis ainsi.

Tu reprends l'analyse que je faisais et tu donnes (la partie en gras) quelques pistes de réflexion sur lesquelles nous pourrions travailler

il y a l’image que les PA donnent. Mais il y a un problème de taille c’est que hors de Dieu les PA n’arrivent pas à parler de spiritualité. La personne rencontrée devra obligatoirement accepter l’idée d’un Dieu
Je suis complètement d'accord puisque j'ai fait un forum qui est un appel à la vie spirituelle où enfin le croyant et l'athée pourraient réfléchir et construire ensemble, mais en même temps, la Révélation d'Arès est sensé venir de dieu, c'est difficile de ne pas en parler.

Mais avant d’inviter les gens à réfléchir il est important de leur demander s’ils ont réfléchi à cela (« retrouver la nécessité de la fraternité, de l'équité).
Le problème est notre certitude (est-ce de l’orgueil) à croire que les gens que l'on rencontre sont des ignorants, irréfléchis, sans tenir compte que certains, voire beaucoup, réfléchissent du moins désirent autre chose, un autre monde et particulièrement le bonheur de l’humain.
La question de notre attitude consciente ou inconsciente est primordiale. Il faut que chacun se défasse de toute attitude arrogante. C'est un examen de conscience personnel mais qui peut être une analyse collective.

Donc amener une réflexion, un projet, désirer rencontrer les gens pour un projet commun ou une proposition de projet tous ensemble, ok, mais avant tout chose considérer l’autre dans son entier c’est-à-dire savoir quelle est sa vision à lui notamment sur l’humain, le monde, connaître sa façon de croire (pas forcément en Dieu), bref s’intéresser à sa personne, son individualité et non plus le considérer comme un potentiel élément à rajouter dans un groupe.

.... certains aimeraient peut-être connaître la RA sans s’être senti obligé par qui que ce soit. Il y a plein de possibilités pas qu’une seule idée puisque nous sommes divers et uniques en tant qu’humains. Personnellement j’aime bien témoigner de mon parcours « ce qui a nourri ma vie » mais pour cela je le fais après un dialogue avec la personne rencontrée. Je l’écoute d’abord et m’assure que je peux aborder le sujet car je n’aime pas contraindre.
Croire qu’il n'y a qu’une seule façon peut faire mal voir et donner une image négative voire sectaire des PA..
..
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