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Le texte de la Révélation d'Arès en ligne

Blog du témoin de la Révélation d’Arès
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Février 21

Tant que l'on n'a pas pris la mesure du fossé entre nos prises de conscience,( plus largement nos idées) et nos actions, on demeure ignorant du monde.


13 Oct 20

S’agissant de Dieu, les mots sont vains, et pourtant nous n’avons pas d’autres choix si nous voulons partager un peu de transcendance.


Oct.20

Nos actions découlent évidemment de nos prises de conscience. Autrement dit même les pensées les plus hautes sont de la fumée si elles ne s’incarnent pas dans une action.

Et, pourtant, il me semble, sans que je puisse étayer cette pensée rationnellement, qu’ une pensée de compassion vis à vis de quelqu’un, va vers lui réellement et qu’il en reçoit le bienfait d’une certaine façon.

Car, il n’y a pas plus de raison de croire aux ondes téléphoniques que de croire à celles que nous émettons.


Sept 20

L’amour de l’autre commence par le simple regard que nous portons sur lui. Ce simple regard est conditionné par celui que nous portons sur nous.

Notre regard intérieur est notre temple, le lieu d’un amour possible avec soi et le monde.



Sept.2020

Homme,

tout occupé de toi

Devant toi,

L'autre (Autre)


Février 19

Dieu, c'est nous quand nous faisons le bien.



Déc.2018

La vérité, à l'échelle humaine n'est que relative. Pour autant il se pourrait que nos parcelles de vérité coïncident avec la Vérité absolue, mais nous ne le saurons pas ici bas.



février 18

Il faut se rappeler que le mal n'est pas venu des religions dont l'enseignement est l'amour du prochain, mais du système religieux,celui qui produit l'esprit de clocher ou de minaret, entraînant division, compétition et finalement haine et rejet.



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pat
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Sam 18 Aoû 2007 - 7:42
Je crois que le philosophe Lévinas a dit quelque chose comme :
c’est dans le visage d’autrui, que Dieu vient à nous.
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Image et Ressemblance Empty Re: Image et Ressemblance

Lun 22 Oct 2007 - 0:07
pat a écrit:Je crois que le philosophe Lévinas a dit quelque chose comme :
c’est dans le visage d’autrui, que Dieu vient à nous.


Si c'est dans le visage d'autrui qu'Il pourrait s'entr'apercevoir, ce n'est donc pas dans l'image d'un groupe humain quel qu'il soit.
Et encore moins dans la culture d'antagonismes sociaux que l'on risque de Le trouver.


"Pour Jean-Paul Roux, l’histoire est simple : durant 1385 années, de 622 à 2007, islam et chrétienté se sont opposés en un conflit armé qui n’eut de cesse. « Il n’y a pas d’année, pas de mois, pas de semaine peut-être sans que du sang soit versé par des chrétiens ou par des musulmans » (4e de couverture).
[...]

Non, l’histoire humaine est autrement complexe et ne se résume pas à la guerre, aux conflits, aux affrontements. Elle ne se résume pas non plus aux religions : aucun être humain n’est réductible à sa foi, et les comportements d’une société, a fortiori de plusieurs sociétés, ne peuvent être assimilés à des blocs confessionnels monolithiques alors que la diversité réelle, celle de l’islam comme celle du christianisme, celle des chrétiens comme celle des musulmans, montre bien que de tels blocs n’existent pas.
[...]

La responsabilité de l’intellectuel – même et surtout quand il écrit un livre destiné à un large public – est de donner des clefs d’analyse, de réflexion, de critique. Jean-Paul Roux en propose une, réductrice, idéologique et fausse, qui le conduit à l’impasse. « Comment une telle chose (la fondation d’un immense empire, dominé par les Arabes puis les Turcs) a-t-elle été possible ? Elle ne s’explique pas. Elle se constate. » (p. 145). Les historiens ne peuvent être qu’en désaccord. Cette « chose » s’explique, il est vrai de diverses manières, mais à condition de ne pas ramener une histoire riche et complexe à un conflit séculaire et inéluctable entre deux religions.

Le livre de Jean-Paul Roux est propice à attiser les haines et les exclusions de toutes sortes, il appelle, en filigrane, à la rechristianisation militante de l’Europe et au rejet de l’islam, selon le modèle de cette Espagne qui, par l’expulsion des Morisques à l’orée du XVIIe siècle, « se trouva débarrassée d’un corps étranger irréductible et put faire son unité » (p. 252). Une culture de l’antagonisme – que l’auteur est loin d’être le seul à promouvoir dans la France d’aujourd’hui – se trouve ainsi justifiée par l’histoire, mais au prix d’un travestissement qui ôte aux événements leur spécificité pour n’y voir que des épisodes d’un conflit religieux ininterrompu et en faire des arguments au service d’une idéologie."

Compte rendu du livre de Jean-Paul Roux, Un choc de religions. La longue guerre de l’islam et de la chrétienté 622-2007
Le Choc des civilisations ?

http://cvuh.free.fr/spip.php?article115
par Catherine Mayeur-Jaouen
Professeur d’histoire modernet et contemporaine INALCO (Paris)

et Françoise Micheau
Professeur d’histoire médiévale Université Paris 1
pat
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Image et Ressemblance Empty Re: Image et Ressemblance

Mar 23 Oct 2007 - 22:33
njama a dit:
Si c'est dans le visage d'autrui qu'Il pourrait s'entr'apercevoir, ce n'est donc pas dans l'image d'un groupe humain quel qu'il soit.
Et encore moins dans la culture d'antagonismes sociaux que l'on risque de Le trouver.


Je ne sais pas si le livre de Jean-Paul Roux défend une idéologie, mais nier les longs conflits de la chrétienté et de l'islam, ça me semble aussi relever de l'idéologie.
Bien sûr que réduire la spiritualité des deux religions à des conflits est aussi stupide que de dire que la lutte des Irlandais et des Anglais est une guerre de religion.
Cependant, on peut constater dans les deux cas que la religion a joué un rôle déterminant et en tous cas n'a pas su arrêter les belligérants.
En ce sens, les religions en question portent une lourde responsabilité, d'autant que les prêches et autres sermons ont su galvaniser les camps adversaires en s'en prenant souvent à d'autres catégories qui ne leur demandaient rien: le paganisme, l'athéisme, les homosexuels, les juifs....

Cette réalité de la violence est née la plupart du temps dans une exaltation de l'appartenance, de l'identité. Mais comme cette notion circulait dans les deux camps, il était presque vital de choisir son camp.
Il ne s'agit pas, bien sûr, dans un contexte de spiritualité, de justifier quoi que ce soit.

Quoiqu'il en soit, on a vu ce que pouvait produire l'orgueil démesuré de l'appartenance dans certaines idéologies meurtrières du siècle dernier
On met en péril le visage de l'autre quand on confond conscience collective avec conscience du clan.

Le visage d'autrui se réduit à une caricature sous l'effet de la propagande et de l'obéissance aveugle au groupe.

Dans beaucoup d'ouvrage consacrés au camp de concentration et à la torture, les victimes qui peuvent en parler, disent que le bourreau, lui même déshumanisé par une obéissance aveugle au groupe, commençait par déshumaniser la victime ( mettre nu, humiliation, négation des droits élémentaires...). . Les grandes idéologie ont toujours facilité le travail de leurs bourreaux en préparant le terrain par une longue stigmatisation de ceux qu'ils voulaient éradiquer.
Tuer d'abord la notion de personne, ensuite c'est plus facile de tuer physiquement des individus qui n'ont plus de visage, plus de personnalité comme on dit.
Nos idées, nos doctrines, nous piègent car bientôt nous les délestons de tout ce qu'elle contiennent de générosité, de justice, de fraternité pour en faire des machines à broyer les résistances.

L'humain disparait au profit de l'idée de l'humain.

C'est pourquoi ça ne peut pas marcher et c'est pourquoi cette erreur reproduira toujours les mêmes atrocités. La patrie, la religion, le parti, le clan...toutes ces grandes entités sans visage peuvent se révéler de redoutable force d'exaltation incontrôlable.
Je suis très réservé sur le concept de guerre sainte, sauf s'il s'agit de guerre sainte conduite contre ses propres défauts.
Je me garderai bien de condamner sans nuance, ces notions. Car on peut ressentir légitimement de la fierté à être né dans un pays. On peut vivre une foi et une spiritualité qui n'aura rien à envier à d'autre, dans une religion...Cela va de soi. Mais ce dont je parle ici, c'est de cette si forte notion d'appartenance qui ne laisse plus de place à l'esprit critique. C'est quand l'homme n'est plus un individu, mais un sujet.

Et c'est quand les hommes redeviennent des individus qu'ils peuvent à nouveau se regarder et voir dans le visage de l'autre, le visage de Dieu
Je cite encore Lévinas:
« Ce visage de l'autre, sans recours, sans sécurité, exposé à mon regard dans sa faiblesse et sa mortalité est aussi celui qui m'ordonne : « Tu ne tueras point. »
...Le visage est le lieu de la parole de Dieu. Il y a la parole de Dieu en autrui, parole non thématisée. »

Alors et seulement alors, semble-t-il, la bonté est possible.

« Dans la relation d'un homme à un autre homme, la bonté est possible »
Lévinas en se référant à Vassili Grossman,
« met en doute toute prédication sociale. C'est à dire toute organisation raisonnable, avec une idéologie avec des plans. Impossibilité de la bonté comme régime, comme système organisé, comme institution sociale. Toute tentative d'organiser l'humain échoue. La seule chose qui reste vivace, c'est la bonté de la vie courante...malgré toutes les horreurs que les hommes ont engendrées, cette pauvre bonté tient tête. Elle est cette bonté folle, ce qu'il y a de plus humain en l'homme. »

Il ajoute un peu plus loin, assimilant la bonté au Bien :
" Entrons-nous dans un moment de l'histoire où le bien doit être aimé sans promesse? C'est peut-être la fin de toute prédication. Serions-nous à la veille d'une nouvelle forme de foi, une foi sans triomphe comme si la valeur incontestable était la Sainteté, quand le seul droit à la récompense serait celui de ne pas l'attendre?
La première et la dernière manifestation de Dieu serait d'être sans promesse. "

Chacun fera le rapprochement, avec cette spiritualité dont nous parlons sur ce forum, à savoir une spiritualité basé sur le changement personnel, sur la bonté personnelle, sur la sainteté personnelle, aussi peu émergente soit-elle!
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Image et Ressemblance Empty Re: Image et Ressemblance

Mer 24 Oct 2007 - 0:08
Lévinas parle d' AUTRUI, il ne dit pas "le visage de l'autre"
IL m'étonnerait que ce philosophe n'ait pas mesuré son mot.

Autre du latin alter: autre.
1 Différent "c'est un autre homme"
2 Opposé "passer sur l'autre rive"
3 second "c'est un autre moi-même"

« Autrui » est un concept introduit en philosophie par Hegel.
"Une des définitions de l'autre le place comme différent de soi, mais pourtant semblable, autrement quoi il ne s'agirait pas d'un humain.

Autrui est un autre humain. Cette approche pose autrui comme plus ou moins équivalent, ressemblant : il n'y a pas identité, égalité parfaite, mais mêmeté (de la même espèce, du même groupe)."
Wikipédia


Le groupe s'appuie sur des différences (qui justifient son existence) par rapport à un autre groupe, s'ils ne le faisaient pas ils perdraient leur essence même.
La relation à autrui s'appuie sur la ressemblance.

Je n'ai pas lu le livre de Jean-Paul Roux, mais cette façon caricaturale le réduire l'humain à des oppositions d'appartenance (spirituelle dans ce cas) n'échappe pas aux vues critiques de ces 2 historiennes.
Je ne sais pas si le livre de Jean-Paul Roux défend une idéologie, mais nier les longs conflits de la chrétienté et de l'islam, ça me semble aussi relever de l'idéologie.
Il semble justement se servir de ces supposées oppositions qu'il voit immuables, autant que pourraient l'être celles immémoriales des Capulet et des Montaigu (Roméo & Juliette) pour l'idéologie qu'il défend.
"il appelle, en filigrane, à la rechristianisation militante de l’Europe et au rejet de l’islam..."

Si il existe une conscience collective, à ce que certains prétendent, il faudrait qu'elle s'ouvre au regard d'AUTRUI
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Image et Ressemblance Empty La fabrique du nationalisme

Jeu 25 Oct 2007 - 13:38
Pat a écrit:
Cette réalité de la violence est née la plupart du temps dans une exaltation de l'appartenance, de l'identité. Mais comme cette notion circulait dans les deux camps, il était presque vital de choisir son camp.
Il ne s'agit pas, bien sûr, dans un contexte de spiritualité, de justifier quoi que ce soit.

Quoiqu'il en soit, on a vu ce que pouvait produire l'orgueil démesuré de l'appartenance dans certaines idéologies meurtrières du siècle dernier
On met en péril le visage de l'autre quand on confond conscience collective avec conscience du clan.

Le visage d'autrui se réduit à une caricature sous l'effet de la propagande et de l'obéissance aveugle au groupe.

J'ai trouvé un petit exemple dans la presse web qui illustre (hélas confused) l'actualité de son propos.
"Extraits":
"Chaque matin, les écoliers états-uniens récitent un serment d’allégeance au drapeau au cours duquel ils évoquent la consécration de leur pays à Dieu. la Cour suprême a rejeté en juin dernier une requête visant à déclarer cette référence anticonstitutionnelle. Cédric Housez, spécialiste de la communication politique, analyse cette polémique qui marque l’aboutissement d’un long processus de christianisation de l’identité nationale, d’abord face au « communisme athée », puis face à l’islam.

« Je jure fidélité au drapeau des États Unis d’Amérique et à la République qu’il incarne : une nation unie « Under God » [1], indivisible, avec la liberté et la justice pour tous » [2].

La Cour suprême l’a décidé, c’est ce texte que les écoliers états-uniens continueront de réciter tous les matins en classe, debout, la main sur le cœur, face au drapeau.

C’était prévisible, Michael Newdow a perdu."

[1]NDLR : Cette expression signifiant à la fois « sous l’attention de Dieu » ou « sous le commandement de Dieu » étant difficilement traduisible, nous avons décidé de la laisser telle quelle. La traduction la plus proche du sens originel que nous ayons rencontré dans des textes français est « sous l’aile de Dieu »
[2] I pledge allegiance to the Flag of the United States of America, and to the Republic for which it stands : one Nation under God, indivisible, with Liberty and Justice for all.

article complet sur ce lien:
http://www.voltairenet.org/article14545.html

On peut se poser des questions scratch face à ce fondamentalisme constitutionnel.
Rajoutée à la Constitution en 1954 en pleine "chasse aux sorcières", cette profession de foi avait été adoptée en pleine période Maccarthyste pour distinguer les États-Unis de l'URSS.
Les Etats-unis une démocratie ou une théocratie ?

Je ne m'imagine pas un seul instant en train de prêter un serment pareil, ou que l'on imposerait quelque chose dans le genre à nos écoliers.
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