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Le texte de la Révélation d'Arès en ligne

Blog du témoin de la Révélation d’Arès
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Février 21

Tant que l'on n'a pas pris la mesure du fossé entre nos prises de conscience,( plus largement nos idées) et nos actions, on demeure ignorant du monde.


13 Oct 20

S’agissant de Dieu, les mots sont vains, et pourtant nous n’avons pas d’autres choix si nous voulons partager un peu de transcendance.


Oct.20

Nos actions découlent évidemment de nos prises de conscience. Autrement dit même les pensées les plus hautes sont de la fumée si elles ne s’incarnent pas dans une action.

Et, pourtant, il me semble, sans que je puisse étayer cette pensée rationnellement, qu’ une pensée de compassion vis à vis de quelqu’un, va vers lui réellement et qu’il en reçoit le bienfait d’une certaine façon.

Car, il n’y a pas plus de raison de croire aux ondes téléphoniques que de croire à celles que nous émettons.


Sept 20

L’amour de l’autre commence par le simple regard que nous portons sur lui. Ce simple regard est conditionné par celui que nous portons sur nous.

Notre regard intérieur est notre temple, le lieu d’un amour possible avec soi et le monde.



Sept.2020

Homme,

tout occupé de toi

Devant toi,

L'autre (Autre)


Février 19

Dieu, c'est nous quand nous faisons le bien.



Déc.2018

La vérité, à l'échelle humaine n'est que relative. Pour autant il se pourrait que nos parcelles de vérité coïncident avec la Vérité absolue, mais nous ne le saurons pas ici bas.



février 18

Il faut se rappeler que le mal n'est pas venu des religions dont l'enseignement est l'amour du prochain, mais du système religieux,celui qui produit l'esprit de clocher ou de minaret, entraînant division, compétition et finalement haine et rejet.



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pat
pat
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Date d'inscription : 31/07/2007

Moi, le terrien Empty Moi, le terrien

Ven 19 Juin 2020 - 21:21
19 juin 20
Moi, le terrien


Quand je suis arrivé pour la première fois sur cette planète, la source d’énergie qui préside à sa vie était déjà présente depuis longtemps et avait préparer le terrain si on peut dire.

Le terrain, parlons-en, était plutôt hostile. Peuplé de toutes sortes de créatures habituées à vivre ensemble et peu enclin à l’accueil d’ un nouveau venu.

On savait ou on ne savait pas que la vie sur cette planète et l’aventure humaine devaient durer le temps de son soleil et que l’espace appartiendrait soit au plus fort comme c’était le cas depuis la nuit des temps, soit au plus intelligent comme on commençait à l’entrevoir.

Mon esprit qui venait d’on ne sait où, sans doute d’une entité plus forte et plus universelle encore que le soleil, mon esprit donc était appelé à s’incarner presque indéfiniment au moins tant que ce soleil ne serait pas éteint. Pendant longtemps il fut l’objet de ma seule vénération, car il nous apparaissait comme la seule source de l’énergie terrestre.
Depuis l’origine je fus convaincu que mon destin était lié à lui et je lui témoignait une vénération quasi divine. Pour autant, je ne sus rien de ce que pouvait être l’Univers et je ne suis guère plus avancé aujourd’hui.

Les premiers milliers d’années me furent vraiment pénibles. La violence, la violence et encore la violence. Je ne pensais qu’à me défendre. Même mes rapports intimes étaient violents. Petit à petit aimer devint une réalité que j’envisageais, d’autant que d’autres aussi avaient les mêmes sentiments que moi.

A chaque fin de mes nombreuses vies, j’entrevoyais un lieu de félicitée et me croyais enfin délivré de ce qui m’apparaissait comme une corvée. Mais toujours, il fallait revenir. On me dit bientôt que cette vie de soleil avait été faite pour moi et que ma conscience y reviendrait tant que mon évolution humaine ou spirituelle ne serait pas acvhevée. J’avoue que quand j’étais sur terre, je ne comprenais pas bien l’utilité de cette évolution ayant largement oublié le lieu de félicité où j’étais brièvement passé entre deux vies. Un jour on me dit et c’était nouveau pour moi, que j’étais un être de nature divine et que le but de cette évolution était justement d’accéder pleinement à cette nature. Mais ça, en considération de ce que j’étais et de ce que je voyais des autres, j’en doutais fortement.

Bref, ce qui était certain, c’est qu’à chaque fois, il me fallait quitter un lieu d’harmonie pour revenir sur cette terre que je venais tout juste de quitter et où pour le moins, il ne m’avait pas semblé avoir été à la hauteur des ambitions de ma conscience. Franchement autant j’étais malheureux d’en partir quand j’y étais, autant j’étais malheureux d’y revenir quand il fallait quitter ce que certains appellent le Paradis. L’endroit qu’il me fallait réinvestir n’était pas attractif vu d’en haut, mais une fois sur place, j’avais franchement du mal à me rappeler d’où je venais. D’une fois sur l’autre je ne me rappelais pas grand-chose.

Ce qui est certain, c’est qu’il me fut toujours difficile de faire le choix du retour sur cette terre. J’avais soit disant le choix. En réalité mon choix était fonction de ce que j’avais réalisé dans ma précédente vie. Autant dire que le choix était limité et une l’angoisse terrible s’emparait de moi quand le moment approchant, je voyais plus précisément, l’ambiance et le déroulement de la saga familiale que je m’apprêtais à rejoindre. Le confort relatif de la gestation était fonction du déroulement de la grossesse et de la vie plus ou moins paisible que menait ma mère porteuse, si on peut dire les choses ainsi, sans offenser personne.

Dès que je poussais le premier souffle qui n’était ni de victoire ni de joie, ni d’amour, je savais que mes jours étaient comptés. Entre deux souffles majeurs, il me fallait vivre. Dès lors j’oubliais d’où je venais et pourquoi j’étais là. Bien des fois, je l’ai déjà dit, j’éprouvais le bonheur d’être sur cette terre, au point même de ne plus désirer en repartir. Sans doute avais-je la chance depuis quelques temps de venir dans des familles et des continents pas trop misérables. Pour d’autres que je côtoyais entre chaque vie terrestre, il n’en était pas ainsi. Ils morflaient sur cette terre.
A l’automne de cette énième vie, comme à toutes les autres précédemment vécues, je fais un bilan. Certes provisoire puisque l’histoire n’a pas encore inscrit le point final.

Une chose me semble évidente, c’est qu’une vie ratée ne se recommence pas. On ne remonte pas à l’arbre. L’affection, les sentiments, l’harmonie ou son contraire acquises avec les personnes d’une vie ne se retrouvent sans doute pas ultérieurement. J’aimerais croire que l’amour universel qui baigne sûrement l’au-delà accorde un petit plus de relation avec ceux que nous avons aimés. Mais peut-il y avoir plus que l’absolu dans lequel nous sommes sensé être.
Je me réserve la possibilité de vérifier tout cela la prochaine fois que je passerai dans cet Oasis de paix.

Car je ne me fais pas d’illusion, mon âme ne sera pas encore au top de son évolution. Il me faudra sûrement revenir.
Ce lieu de félicité ne me paraît pas encore acquis d’une manière définitive tellement mon âme est en décalage avec ceux, entrevus le temps d’un transfert et dont j’ai cependant eu le loisir de percevoir la Perfection.

Voilà, en attendant, je suis heureux ici, même si mes jours sont comptés depuis ma naissance. Ainsi en est-il pour tout un chacun.
C’est surprenant de trouver le bonheur quand on sait depuis toujours qu’on va mourir. Il faut que l’homme ait été drôlement constitué pour se satisfaire d’une aussi précaire évidence, lui qui a tant besoin de stabilité et qui déteste tant le changement. Il faut croire que là d’où nous venons, on puise une énergie un peu folle qui nous met à l’abri du désespoir de la situation présente. Car aucune certitude ne nous est donné concernant notre voyage.Il nous faut, nous-mêmes inventer nos croyances et nos convictions profondes. Autant dire qu’elles sont aussi farfelues, aussi dangereuses, aussi peu crédibles et aussi variées que l’imagination humaine peut en concevoir.

Il fait beau ce matin, j’ai dégusté un miel savoureux, j’ai entendu un oiseau qui sifflait une romance céleste, et j’ai senti le parfum de ma femme, alors l’Éternité s’est imposée sous les paupières de mes yeux fermés, qu’un vert tendre envahissait en ondoyant doucement.
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