L'outil internet ?

Cuba: la blogueuse Yoani Sanchez dit avoir été frappée et brièvement détenue
(AFP) – 08/11.
LA HAVANE — La plus célèbre blogueuse de Cuba, Yoani Sanchez, a affirmé samedi avoir été frappée et brièvement détenue la veille au soir à La Havane par des policiers en civil alors même qu'un haut responsable du Vatican soulignait l'"impact" de son blog lors d'une visite à Cuba.
"Ils m'ont frappée et m'ont forcée à entrer la tête première dans une voiture. Jamais ils ne m'ont donné d'explications, mais il était clair qu'il ne voulait pas que je participe à une marche" de jeunes contre la violence, écrit Mme Sanchez, 34 ans, sur son blog "Generacion Y", critique du pouvoir cubain de Raul Castro et qui lui a valu plusieurs prix en Europe et aux Etats-Unis.
Il était impossible d'obtenir un commentaire des autorités cubaines qui considèrent les dissidents comme des "mercenaires" à la solde des Etats-Unis.
Selon Mme Sanchez - qui n'a pas été blessée -, les trois policiers vêtus en civil ont aussi brièvement détenu dans une rue du centre et frappé deux autres personnes, dont son compagnon Orlando Luis Pardo qui tient aussi un blog.

Son blog :
http://www.desdecuba.com/generaciony/

Ce que je me demande, c'est si cette bloggeuse n'est pas l'instrument d'une guerre médiatique ? C'est dommage pour elle bien sûr ce qui lui est arrivé !

Une courte interview d'elle.
https://www.dailymotion.com/video/x5jdon_cuba-yoani-sanchez_news

Bien sûr elle adresse des critiques politiques assez ouverte pour faire évoluer la situation à Cuba ... le succès de son blog, elle ne se l'explique pas, elle agit comme une simple militante politique.
Pourquoi cette récupération par les médias internationaux ? Vatican compris

Il n'y a qu'une réponse, ce n'est pas le sort de cette jeune femme, c'est pour déstabiliser le régime cubain. C'est une évidence qui s'inscrit dans une longue histoire d'évidences du même acabit.

Je devine et sais par quelques témoignages que la situation à Cuba n'est pas toujours facile, qu'il manque de matières premières. Néanmoins, personne n'y meurt de faim, ni n'est sans ressources. L'accès aux soins est gratuit pour tous, comme l'éducation ...

Il ne faut pas oublier que Fidel Castro a renversé un dictateur, Batista, en 1959. Ce pays vit sous embargo américain depuis, alors que les Etats-Unis par la proximité géographique devrait être leur partenaire économique naturel. Embargo qu'ils ont imposé à nombre de leurs partenaires économiques (comme pour l'Irak).
Les gouvernements américains sont (pour moi) en très grande partie responsables des difficultés économiques de Cuba. Ce n'est que la continuité d'une obsession maccarthyste anti-marxiste.

HASTA SIEMPRE
Adieu, commandant Che Guevara, (litt. "jusqu'à (pour) toujours)
Aqui se queda la clara
La entranable transparencia
De tu querida presencia
Comandante Che Guevara

On a appris à t’aimer
Depuis la hauteur historique
Où le soleil de ta bravoure
Ta conduit près de la mort

Ici, reste la clarté
L’intime transparence
De ta chère présence
Commandant Che Guevara

Tu viens, brûlant la brise
Avec le soleil du printemps
Pour planter le drapeau
Avec la lumière de ton sourire

Ici, reste la clarté
L’intime transparence
De ta chère présence
Commandant Che Guevara

Ton amour révolutionnaire
Te conduit à un nouveau projet
Où l’on attend la fermeté
De ton bras libérateur

Ici, reste la clarté
L’intime transparence
De ta chère présence
Commandant Che Guevara

Ici, reste la clarté
L’intime transparence
De ta chère présence
Commandant Che Guevara

Nous continuerons
Comme à tes côtés nous suivions
Et avec Fidel nous te disons
Adieu, commandant

Aprendimos a quererte
Desde la historica altura
Donde el sol de tu bravura
Le puso un cerco a la muerte

Aqui se queda la clara
La entranable transparencia
De tu querida presencia
Comandante Che Guevara

Vienes quemando la brisa
Con soles de primavera
Para plantar la bandera
Con la luz de tu sonrisa

Aqui se queda la clara
La entranable transparencia
De tu querida presencia
Comandante Che Guevara

Tu amor revolucionario
Te conduce a nueva empresa
Donde esperan la firmeza
De tu brazo libertario

Aqui se queda la clara
La entranable transparencia
De tu querida presencia
Comandante Che Guevara

Aqui se queda la clara
La entranable transparencia
De tu querida presencia
Comandante Che Guevara


Seguiremos adelante
Como junto a ti seguimos
Y con Fidel te decimos
Hasta siempre comandante

Internet un bel outil, loin de toutes pressions sociales, qui j'espère favorisera l'esprit critique.

En rapport avec cette bloggeuse, voici les déclaration du porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly.

"Nous avons exprimé au gouvernement cubain notre profonde préoccupation concernant ces agressions", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, dans un communiqué lundi soir, dénonçant "la répression et la violence contre les voix de la liberté".

Nous continuons de prendre des nouvelles de la santé personnelle et de l'accès aux soins médicaux de Yoani Sanchez, Orlando Luis Pardo et Claudia Cadelo", les trois blogueurs en question, a-t-il ajouté. Les États-Unis appellent les autorités de l'île à "assurer le respect plein et entier des droits de l'homme et des libertés fondamentales de tous ses citoyens", a ajouté M. Kelly.

Les autorités cubaines considèrent les dissidents comme des "mercenaires" à la solde des Etats-Unis. Washington a conditionné la levée de l'embargo imposé à l'île communiste à une amélioration de la situation des droits de l'homme et de la liberté d'expression.

Les États-Unis feraient bien de balayer devant leur porte avant de critiquer ce qu'il se passe ailleurs, à Cuba, au Tibet, ...
Et puisqu'ils parlent de Cuba, rappelons que Guantànamo, c'est US, et qu'il s'y trouve le centre de torture le plus sinistrement célèbre au monde, hors de toutes lois américaines ou internationales !

frèrelibre a écrit:Je ne sais pas...

Mais à la question :
Pourquoi cette récupération par les médias internationaux ? Vatican compris

La réponse est facile : les pouvoirs ne créent rien, ils récupèrent.

Je vais enquêter un peu...

Washington a conditionné la levée de l'embargo imposé à l'île communiste à une amélioration de la situation des droits de l'homme et de la liberté d'expression.
De l'utilisation des Droits de l'homme comme cheval de Troie pour parvenir à l'ingérence (je traduis la phrase).

ils récupèrent dans le sens de leurs intérêts, hautement "impérialiste et capitaliste" dans le cas de États-Unis. C'est pour se donner une bonne figure, auréolée, celle du grand frère (big brother) libérateur des peuples.

Cela pouvait être crédible il fût un temps, mais ça ne l'est plus. L'affiche de l'american way of live a jaunie comme du vieux papier journal, elle ne fait plus recette, ne leurre presque plus personne. On sait que les gouvernements états-uniens ont tous soutenu ouvertement bon nombre de dictatures, ou financés et armés des mercenaires pour renverser les régimes qui ne les arrangeaient pas. Ce sont aussi les plus gros pourvoyeurs d'armes au monde, la plus grande machine de guerre de tous les temps.
L'image des États-Unis est flétrie, minée, érodée, comme celle du stalinisme soviétique, les historiens sont passés par là, sans concessions hagiographiques. Elle a un parfum de faux éden, de faux "rédempteur des nations ".
Goulag ou Guantanamo, quelle différence ?

Pas de preuves en vue...
Les accusations de collaboration contre elle viennent du fait qu'elle utilise internet dans des grands hôtels, mais l'argument ignore la réalité cubaine visiblement...
Elle reçoit le soutien certes du Vatican (qui "soutient" aussi Jésus parait-il), mais aussi de nombreuses bloggueuses contestatrices à travers le monde...
Enfin elle s'est aussi attaqué aux régimes totalitaires de droite en AmSud...
Voir surtout la page de Global Voices (très bon site de témoignages internationaux sur les résistances à la base) ci-dessous...

A Cuba, les fournisseurs de services Internet doivent “empêcher l’accès à des sites où le contenu est contraire à l’intérêt social, la morale ou aux bonnes mœurs, ainsi que le recours à des applications qui affectent l’intégrité ou la sécurité de l’Etat
http://www.internetsansfrontieres.com/2008/12/une-rencontre-de-blogueurs-cubains-interdite/

Pour naviguer librement sur internet, les Cubains doivent se rendre dans les grands hôtels et payer une somme d'environ 7 dollars pour une heure de web, un coût exorbitant dans un pays où le salaire mensuel moyen est de 20 dollars.

Pour économiser temps et argent, plusieurs blogueurs écrivent donc hors ligne leur texte et, munis d'une carte USB, vont ensuite dans des hôtels pour envoyer leur matériel à des amis ou à des proches vivant à l'étranger. Ce sont ces derniers qui mettent en ligne les textes.
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/200905/21/01-858592-cuba-les-cyberdissidents-sous-surveillance-accrue.php

A propos de cet incident, le blogueur de la diaspora cubaine à l'étranger Uncommon Sense s'étonne, car “nous, à l'étranger, nous supposions que la dictature de Castro n'oserait pas arrêter Yoani, Claudia, et les autres, puisqu'ils sont si connus”. Et pourtant, ils les ont arrêtés. Il poursuit [en anglais]:

Bien sûr, nous ne devrions jamais être surpris par ce que le régime est capable de faire quand il s'agit de réduire au silence l'opposition, sur l'ile.

Et nous ne devrions jamais sous-estimer l'importance de la protection que nous offrons chaque fois que nous lisons un de leurs blogs. De toute évidence, ça ne leur procure pas l'immunité, mais on peut dire que quelqu'un comme Yoani Sanchez devrait déjà être derrière les barreaux dans le goulag de Castro, si elle n'était pas aussi connue.

Ce que vous leur offrez, avec chaque clic, est le soutien moral pour continuer leur lutte pour la liberté.
http://fr.globalvoicesonline.org/2009/11/08/23132/

... son blog mérite largement le million de hits mensuels qui sont autant de témoignages en faveur d'une liberté d'expression chapardée tout en douceur au régime castriste et dont l'auteur a l'intelligence d'user sans abuser avec humour, malice et finesse.

Yoani Sánchez est douée d'un humour féroce, donc juste : quand elle étudiait la philologie, elle avait osé publier un mémoire sur Les dictatures dans la littérature d'Amérique latine.

Actuellement, le gouvernement cubain détient 21 auteurs qui étaient à la pointe du journalisme en ligne au début de la décennie. Ces écrivains, qui ont tous été emprisonnés en 2003 à l'exception d'une personne, avaient envoyé leurs articles par téléphone ou par fax à des sites Web étrangers.

Le gouvernement de Raúl Castro avait mis fin à l'interdiction faite aux Cubains de se rendre dans les hôtels touristiques, également dotés d'une meilleure connexion. Mais la vigilance est à nouveau de mise et plusieurs blogueurs, dont Yoani Sánchez, ont été refoulés à l'entrée de ces hôtels (voir vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=0LpSCqfKPeA ). Enfin, selon plusieurs sources, l'Université des sciences informatiques contribuerait à la surveillance et à la censure d'Internet à Cuba.

Cuba occupe aujourd'hui le rang de troisième prison du monde avec l'Iran, après l'Érythrée et la Chine, avec vingt-six journalistes emprisonnés
http://www.cpj.org/fr/2009/04/les-dix-pays-qui-oppriment-le-plus-les-bloggeurs.php
http://www.ecaraibes.com/article/article.asp?id_article=114420384375


Dans le même pays
16 octobre 2009 - Darsi Ferrer entame une grève de la faim après 80 jours de détention préventive et la répression ne connaît pas de trêve
25 septembre 2009 - Le directeur du journal en ligne Candonga libéré après quatorze jours de détention
23 juillet 2009 - Un médecin et journaliste arrêté puis transféré dans un pénitencier de La Havane.
http://www.rsf.org/Connexion-entravee-a-une.html

J'en ai aussi un peu parlé sur le nouveau fil "Actus" du site Anarchie évangélique :
Humeur/Infos/Liens/…
http://www.free-livredor.com/index.php?lid=54157
avec lien vers ici

et sur Le Post, plus mouvementé...
http://www.lepost.fr/article/2009/11/11/1785548_post-supprime-merci-de-l-explication_1_0_1.html



Tisserands
mes frères !


(les premiers tisserands remontent au Paléolithique)

Hasta siempre littéralement, jusqu'à (pour) toujours = adieu (?)

Del G2 o de la CIA ?
Du G2 ou de la CIA ?
Solo esa parece ser la cuestion ...
Cela semble être seulement la question ...

Le G2 a global network of specialist marketing communications, created to deliver communications that go beyond traditional advertising, activing ours clients brands and businesses.
Un réseau mondial de spécialistes en communication marketing, créé pour livrer des communications qui vont au-delà de la publicité traditionnelle, au service des marques de nos clients et des affaires.

Business is business !

Je pense que la dynamique impérialiste états-unienne raisonne en termes de marchés en non en celui de (re)conquête des droits de l'homme que ce pays transgresse allégrement sans états d'âme, ni vergogne et en toute impunités. Des intérêts bassement matérialistes dissimulés "grossièrement" derrière un messianisme (douteux) en carton-pâte.

njama a dit

Goulag ou Guantanamo, quelle différence ?

Sur un plan spirituel aucune, c'est vrai pour n'importe quel homme qu'on dépouille de sa dignité et le nombre d'individu ne change rien à l'affaire.

Cependant sur un plan réaliste, je ne crois pas qu'il faille confondre les deux phénomènes, car on finit par tout amalgamer et penser qu'il n'y a pas d'échelle dans l'horreur.
-A propos de cette échelle justement, il n'y a vraiment aucune mesure entre le nombre des persécutés entre les deux camps.
-ensuite, le goulag était un lieu d'internement à usage personnel des pouvoirs en place. Il suffisait d'être en opposition avec le gouvernement pour être interné. Il n'y avait pas que de « dangereux réactionnaires »
Dans le camp américain, il n'y a que des gens réellement soupçonnés d'être des ennemis dangereux, je ne pense pas qu'il y ait des gens qui ont juste crié dans la rue « à bas le régime impérialiste » (ça n'excuse en rien les méthodes, mais cela change un peu la donne).
-A ma connaissance, les gens enfermés dans le camp américain finissent par être jugés et je ne pense pas qu'on puisse comparer la justice américaine et ses avocats à la justice d'Etat soviétique.

Actuellement, le gouvernement cubain détient 21 auteurs qui étaient à la pointe du journalisme en ligne au début de la décennie.

En comparaison justement, y a t-il beaucoup d'opposants journalistes au régime américain dans les prisons américaines juste emprisonnés en tant qu'opposants ?
Ceci dit, je ne défends pas pour autant l'impérialisme américain. Tous les systèmes étatiques flirtent plus ou moins avec cet impérialisme et nous devons le dénoncer.

Mais prétexter du mauvais comportement étatique quasi général pour renvoyer tout le monde balayer sa cour, revient, en fin de compte à neutraliser toute action et à considérer que tout se vaut. Nous avions déjà eu cette discussion à propos de l'Islamisme, je crois. Je persiste à dire que tout ne se vaut pas et que de toute façon, en aucun cas, les mauvaises conduites des uns n'excusent la mauvais conduite des autres.

Sur un plan spirituel aucune,

C'est dans ce sens que je le disais.
Bien sûr chaque phénomène s'inscrit dans "son" histoire, mais on peut y voir quelques analogies.

-A ma connaissance, les gens enfermés dans le camp américain finissent par être jugés

Il y a un certain nombre de prisons flottantes, qui restent dans les eaux internationales, hors de toutes juridictions. 17 d'après le Réseau Voltaire. On ne sait pas au juste qui y est emprisonné ...

Ce communiqué de presse AFP * et l'attitude américaine, c'est encore une illustration de la parabole de la paille et de la poutre, non ?
Cette militante "locale" Yoani Sanchez, qui cherche à faire avancer les choses à son petit niveau, ne fait-elle pas les frais en fin de compte de cette manipulation médiatique ? (même si c'est incontestable qu'elle a été malmenée (voire molestée) par la police cubaine. "Je préfère l'anonymat. Je veux rester comme tous les cubains, une inconnue" dit-elle dans cette courte vidéo, montre bien qu'elle souhaite agir de manière patiente, avec esprit "citoyen" pour améliorer la situation à Cuba.


* [générateur de buzz médiatiques comme toutes les infos qui tombent sur ce prompteur, ou sur Reuters, ou Ria Novosti ...]

"Ce n'est plus le cas depuis que je suis l'objet de toutes les attentions de la presse internationale".

Cuba 11, 4 M. d' hab. n'est un danger pour aucun état, pas plus que la Bolivie, 9,2 M. d'hab., ou le Venezuela, 28 M. d'hab., ou la Syrie, 20 M. d'hab. ... tous dans le collimateur de l'impérialisme états-unien, pour leur seul péché de pratiquer une politique socialiste (propre à chacun, autant d'interprétations marxistes)) dans lesquelles les ressources du sol sont des biens nationaux, et que ces richesses sont nationales.
Le combat des États-Unis (et des pays dits alignés) est avant tout idéologique, ça crève les yeux d'évidence.

L'esprit de la révolution cubaine, idéal de justice qu'incarnait pour beaucoup Ernesto Guevara, s'est dissous au fil du temps, et s'est raidi dès sa réalité face aux pressions extérieures, "purement étatiques" celles-là. Il n'est pas mort, c'est jusqu'à pour toujours jusqu'à ce qu'il soit atteint hasta siempre ! (Paroles de Carlos Puebla en hommage à Ernesto Che Guevara) cette chanson est rentrée dans le cœur des gens ... sans publicité. Elle s'est imposée sans effort dans le répertoire de tous les chants partisans.

Edité pour note : hasta siempre allusion au slogan Hasta la victoria siempre

C'est ici que l'outil Internet pourrait s'avérer fécond, car la révélation d'Arès nous invite à d'autres méthodes que la lutte armée en laquelle je n'ai jamais cru.
Patience, paix, bonté, co-créations, partage, humilité, ...
Mais l'idéal de justice reste le même ...
Bientôt la révélation d'Arès en espagnol peut-être ? pour nos frères hispano-latinos.

Cuba occupe aujourd'hui le rang de troisième prison du monde avec l'Iran, après l'Érythrée et la Chine, avec vingt-six journalistes emprisonnés

Il parle en nombre de journalistes emprisonnés sûrement (?), car sur la population carcérale, difficile de rivaliser avec les USA, ils sont médaille d'or dans le genre !
Il faut toujours voir à quoi se rapporte les chiffres

La plus grande tôle du monde ! Une véritable industrie, ce qui n'étouffe pas le Gouvernement américain de se faire l'étendard de la Liberté dans le monde.
Allez comprendre !

Les États-Unis détiennent le record mondial de privation de liberté
Selon le Département de la Justice, le nombre total de prisonniers aux Etats-Unis (incluant les détenus des prisons fédérales, des prisons d’État, des prisons locales, des prisons militaires, des prisons indiennes, etc.) a atteint en 2006 le chiffre de 2 385 213 personnes. À ceux-là doivent être ajoutés 5 035 225 personnes placées sous contrôle judiciaire.

Le total de cette population correctionnelle du « pays de la Liberté », soit 7 420 438 personnes, représente 3,2 % de la population adulte, record du monde absolu. Il s’agit d’une augmentation considérable depuis le 11-Septembre 2001 et le vote de l’USA Patriot Act, en moyenne de 2 % par an.

Ces chiffres ne tiennent pas compte des prisonniers étrangers détenus par les États-Unis hors de leur territoire (Guantanamo, Bagram et autres prisons secrètes de la CIA).

A titre de comparaison, pour plus d’un milliard d’adultes en Chine, il n’y a qu’1,5 million de prisonniers.

http://www.voltairenet.org/article153821.html
22 décembre 2007

Donc aux USA, 304 M. d'hab., c'est 78 personnes sur 1000 environ en prison (sans parler de ceux sous contrôle judiciaire). En France c'est 1 sur 1000 (63.500 pour 64 M. d'hab.), et Chine 1,12 pour 1000

No comment.

Tu as raison njama, les USA ont la prison aussi facile que la gâchette, et la peine de mort y sévit toujours...

Je crois ceci dit que Yoani Sanchez aimerait justement que son combat, qui respire la liberté, échappe au "choix" réducteur Cuba/Usa où chaque partie cherche à l'entraîner :

Ce qu'elle dit elle-même qu'elle fait avec des mots sur la toile :
(son blog comporte un excellent traducteur multilangue)
http://desdecuba.com/generaciony_fr/

« Comment crie-t-on sur Twitter ? » est l’un des premiers messages que j’ai envoyés, en découvrant le potentiel d’expression de ses cent quarante caractères.

Aujourd’hui, je dois poser les questions suivantes :
comment chante-t-on sur le net l’hymne mobilisateur d’un peuple ?
Comment diffuse-t-on ce désir de changement que je vois sur tous les visages autour de moi ?

Jadis, c’était le son du clairon, le galop des chevaux et quelques lignes qui en appelaient au bayamais à « mourir pour la patrie ».
Mais aujourd’hui tout est différent.

L’idée m’est venue de me servir des kilo-octets, de recourir au tranchant de la parole, aussi incisif que la machette, et aux préceptes plus durables. Parcourez donc le net, et les cinq points de l’activité de blogueur, comme s’il s’agissait des notes de “a degüello”** contre le contrôle, l’autoritarisme et la censure :

- Liberté d’opinion

- Liberté d’accès à l’Internet

- Liberté d’entrée et de sortie de Cuba

- Liberté d’association

- Liberté pour les prisonniers politiques

- Liberté pour Cuba

Je crois ceci dit que Yoani Sanchez aimerait justement que son combat, qui respire la liberté, échappe au "choix" réducteur Cuba/Usa où chaque partie cherche à l'entraîner :

Ce qu'elle dit elle-même qu'elle fait avec des mots sur la toile :

C'est là que l'on voit que quelques personnes "salissent" sans apporter aucune amélioration locale à, réponses à ses questionnements, ni à Cuba, au lieu de construire, de tisser patiemment des ouvertures,, coopération, confiance, ...
sans voir qu'eux-mêmes sont loin d'être parfaits et qu'il feraient bien de balayer devant leurs portes d'abord avant de parler.
Ses questions

comment chante-t-on sur le net l’hymne mobilisateur d’un peuple ?
Comment diffuse-t-on ce désir de changement que je vois sur tous les visages autour de moi ?
L’idée m’est venue de me servir des kilo-octets, de recourir au tranchant de la parole, aussi incisif que la machette, et aux préceptes plus durables.

sont sinon écartées avec dédain, ignorées, alors qu'elles ne sont pas spécifiques qu'à Cuba, que chaque nation pourrait en tirer profit.

Si il y avait eu une forme d'aide dans le sens qu'elle demandait, j'aurais bien voulu croire qu'on ait voulu l'aider, mais "des critiques de Cuba" en lieu de réponse, c'est à côté de la plaque comme on dit !

Quand un pays est dans le colimateur d'une autre nation, il est difficile voire impossible pour les gens de faire changer la situation car trop d'enjeux politiques et économiques étouffent les voix des sans-voix.
Internet libère la parole dans ce cas mais l'aide que les autres peuples pourrait apporter sera toujours refusée, empêchée par ceux-là même qui prêchent la liberté d'expression. C'est d'une hypocrisie sans nom.
Dans tous les système de tous les pays l'Humain passe après les enjeux politiques, économiques.
Les gens doivent se libérer de ces systèmes. C'est possible car seule une poignée de gens ont le pouvoir. Si les peuples s'unissaient...