- pat
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Date d'inscription : 31/07/2007
Février 14
-L'amour du prochain, la fraternité, la solidarité ce n'est pas seulement s'occuper des plus démunis, même si c'est essentiel. C'est aussi aimer ceux qui nous entourent, leur faciliter la vie, ne pas prendre pouvoir sur eux, ne pas les juger, bref leur rendre la vie plus douce dans la mesure de nos possibilités.
L'amour de l'étranger, voire l'amour de l'ennemi, c'est une chose, mais l'amour de ceux avec qui ont vit en est une autre.
Et ce n'est pas forcément la plus facile. Car le quotidien dans sa durée nous amène parfois à nous fatiguer de ceux que nous côtoyons. L'effort de continuer à être aimable avec eux n'est pas toujours un moindre effort....
Samedi 22 février 14
J'ai toujours détesté le prosélytisme. Cette façon très spéciale d'affirmer sa vérité comme si elle allait de soi pour tout le monde. Cette manière encore plus désagréable de ne tenir aucun compte de ce que dit l'autre pour sans cesse ramener la conversation sur deux ou trois points dogmatiques sensés emporter l'adhésion. En réalité c'est l'inverse qui se produit et la lassitude aidant, le dialogue devient insupportable voire odieux.
« Le prosélytisme est une pompeuse absurdité, cela n'a aucun sens. Il faut savoir se connaître, s'écouter les uns les autres et faire grandir la connaissance du monde qui nous entoure. Il m'arrive qu'après une rencontre j'ai envie d'en avoir une autre car de nouvelles idées ont vu le jour et de nouveaux besoins s'imposent. C'est cela qui est important : se connaître, s'écouter, élargir le cercle des pensées. Le monde est parcouru de routes qui rapprochent et éloignent, mais l'important c'est qu'elles conduisent vers le Bien" (Pape François) En effet le prosélytisme est superflue. Nous ne sommes pas les Semeurs nous dit Jésus dans la Révélation d'Arès.
Allez vers les autres presque silencieux, juste un peu de salive pour accompagner l'autre un petit moment dans sa réflexion et l'encourager à pratiquer le bien de sa conscience.
« Chacun a sa propre conception du Bien et du Mal et chacun doit choisir et suivre le Bien et combattre le Mal selon l'idée qu'il s'en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur." dit encore le pape François.
Un monde meilleur, un monde changé dit la Révélation d'Arès.
Je me sens de plus en plus démuni devant les gens que je rencontre. Que leur dirais-je, moi qui ne suis pas pire qu'un autre mais guère meilleur. Laisser mon interlocuteur parler de lui, de sa foi ou de son absence de foi. Le regarder avec fraternité.
Peut-être faut-il en dire plus, mais je ne sais plus. Lui dire que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. " (mat.4,4)
Y a t-il autre chose à dire ?
Jeudi 27 février
Il faut se rappeler que le mal n'est pas venu des religions dont l'enseignement est l'amour du prochain, mais du système religieux,celui qui produit l'esprit de clocher ou de minaret, entrainant division, compétition et finalement haine et rejet.