- pat
- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/07/2007
L'Homme, avatar de Dieu
L'intention de Dieu nous demeure à jamais obscure. L'Homme aurait été créé par Dieu par amour. Sans doute mais qu'est ce que cela nous apprend sur notre destin ?
Sortis du néant (peut-être) pour une très courte vie sur cette terre, nous ne comprenons rien à ce qui nous arrive. Propulsés dans une histoire par un Dieu qui n'en a pas, nous ne savons rien de ce Dieu d'amour qui semble conditionner son amour au choix de l'Homme. Le mauvais choix nous privant de son amour.
Que la vie soit pour nous source d'opulence, de misère, de joie, de peine, nous nous sentons innocent de la vie qui nous est donnée. Nous nous demandons parfois ce que nous faisons là en attente d'une Vie qui n'est évidente que pour les gens de foi.
La foi, l'intuition peuvent nous convaincre d'une parenté avec notre Dieu. Mais notre parenté est bien peu évidente puisque nous connaissons le doute, les mauvaises actions et la mort.
Amour, parenté, image, ressemblance, il est bien difficile pour l'humain de trouver dans sa matérialité une réelle expression de Dieu, Lui qui n'a ni commencement ni fin.
Et pourtant nous ne pouvons venir vers Dieu autrement. C'est par notre ressemblance avec Lui qu'on peut le connaître.
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
D' nous demande simplement de Lui faire confiance.
Nous ne savons pas qui est Dieu. Nous savons qu'Il existe mais nous ne savons pas quelle est sa nature.
Nous croyons que l’homme, au stade pensant comme spirituel, tient du Père cinq facultés: Parole (ou langage), amour, liberté (libre arbitre), individualité et pouvoir de création. D' créateur dote l’homme de la parole. Aucune créature non humaine ne jouit de ces cinq sens, c'est surement dans ce sens que l'on dire que l’homme est image et ressemblance du Père.
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
C'est vrai on ne peut définir Dieu, mais Sa Nature, Ses Attritubuts, ce sont aussi les nôtres puisqu'Il nous a fait don de ce qu'Il est. Et grâce à cela en définissant l'Homme on a une idée de Dieu : on peut à peu près l'imaginer. D'abord c'est dit dans la Bible tout se crée par le verbe qui est créateur (ce que je dis, ce que je pense je le crée) "que la Lumière soit et la Lumière fut". Ensuite il a été rajouté le Souffle Rouah ce souffle cet élan vital qui traverse tout "La terre, la matière et le vivant" mais qui dans l'Homme en lui insufflant ce souffle dans ses narines (respiration, Qi) il lui a été OFFERT d'user des mêmes dons créateurs, donnant ainsi à l'Homme la même prérogative qu'à L'Eternel. Tout est dans l'Homme : Son Souffle (respiration) et sa puissance créatrice qui passe par les pensées et les paroles, l'imagination.Et tout est de concert avec le corps humain :
- LA FOI – LA CONFIANCE (le centre du cerveau)
- LA FORCE MORALE ET SPIRITUELLE (les reins)
- LA SAGESSE, LE DISCERNEMENT ou JUGEMENT, LE DETACHEMENT (creux de l'estomac)
- L’AMOUR (Cœur)
- LA PUISSANCE, LA FERMETE ALLIEE A LA BONTE, LE POUVOIR sur nos pensées et émotions (Thyroïde – Racine de la langue)
- L’IMAGINATION (3ème œil)
- LA COMPREHENSION (Lobe frontal – cerveau avant)
- LA VOLONTE (Lobe frontal – centre cerveau avant)
- L’ORDRE (plexus splénique - Nombril)
- L’ENTHOUSIASME, LE ZELE, L’ARDEUR (tête arrière – Medulla)
- LA RENONCIATION ou L’ELIMINATION (plexus hypogastrique – Région abdominale)
- LA PRUDENCE, LA VITALITE , LE DETACHEMENT DE SOI (fonction génératrice - 1er chakra)
Nous avons oublié qui nous sommes et ce que nous sommes. Et alors tout semble obscur. De même on nous a fait croire et on a accepté de croire que nos erreurs nous font perdre l'Amour de Dieu. Il n'en n'est rien puisque tout dans la Bible, lorsqu'on la lit bien, rappelle à l'Homme qu'il doit se détourner le l'erreur, qu'ainsi il ne mourra pas. L'Eternel le lui rappelle sans cesse, envoie des prophètes et prophétesses pour le lui rappeler, encore et encore.
Ezéchiel 18:23 - "Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Eternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ?"
Donc tout ce qui est violent (meurtres, bagarres, viol, faux dieux, etc) nous expliquent et démontrent les conséquences des mauvais choix humains. Mais ils ne sont pas irréversibles heureusement. L'Homme peut changer de conduite... et vivre.
nous nous sentons innocent de la vie qui nous est donnée.
Il n'y a pas à se sentir innocents car nous ne le sommes pas. Nous sommes non pas innocents, mais responsables de la Vie donnée. Nous choisissons soit la Responsabilité, soit l'ignorance. Ignorance si l'on refuse de se connaître soi-même !! Si nous étions innocents nous ne commettrions même pas d'erreurs. C'est cette coupure avec le Souffle divin en nous qui nous font tomber dans le doute, les mauvaises actions et la mort. Alors ceux-ci sont mis sur le même plan que le Souffle lui-même en croyant qu'ils ont la même puissance. Faux, nous nous trompons. Il est alors crucial de se reconnecter en nous pour "changer de conduite (de façon de penser, les ressentis ou émotions) et vivre !!
il est bien difficile pour l'humain de trouver dans sa matérialité une réelle expression de Dieu, Lui qui n'a ni commencement ni fin.
Je ne trouve pas aucune difficulté à allier matérialité et spiritualité. Car la matérialité est un outil, une grande aide pour l'Homme. Celui-ci étant doté de pleins de qualités, et d'un esprit qu'il doit bien coordonner (pensées-émotions unies dans la même direction pour ne pas se tromper), il est à même alors de bien user de ce qu'il possède, de ce qu'il crée et utilise. Et s'il se coordonne bien en lui, il lui est alors très aisé de respecter toutes les formes de matérialités : le bien des autres ainsi que de leur apporter aide et amélioration (sur tous les plans)...
L'homme doit découvrir sa puissance intérieure qui remettra en place tous ses travers, même physiques (le corps est un outil matériel fantastique, sacré puisque le Temple de notre Souffle vital) puisque celui-ci, notre corps, témoignera de notre Lumière intérieure. Si elle est intérieure, elle se verra automatiquement à l'extérieur et comment ? spirituellement par nos façons d'être, nos attitudes. Physiquement il y aura un grand éclat, une beauté qui se verra vraiment sur tout notre physique même et particulièrement dans les yeux (ces fenêtres de l'âme disent les poètes).
Je pense que nous avons reçu de l'Eternel un cadeau tellement immense, tellement puissant et tellement accessible, que celui-ci peut nous faire peur ou alors peut être occulté car ne sachant nous en débrouiller. "Nous ne pouvons (re)venir vers Dieu autrement".
C'est par notre ressemblance avec Lui qu'on peut le connaître.
Image - http://www.synonymo.fr/synonyme/image
Ressemblance - http://www.synonymo.fr/synonyme/ressemblance
Nous sommes "image" de l'Eternel, nous devons lui "ressembler" totalement. Nous sommes images = nous avons toutes Ses Qualités, Attributs, Ses Dons divins. Nous sommes appeler à les connaître, les accepter, pour d'en user de la meilleure façon qu'il soit, et ainsi faisant tendre à Lui ressembler jusqu'à totalement Lui ressembler. Pour cela nous avons nos facultés (décrites plus haut) pour réfléchir en profondeur et vivre notre cadeau de la Vie et devenir ainsi de Beaux Etres, des Etres Divins !!!
Psaume 82,6 - Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
C'est vrai on ne peut définir Dieu, mais Sa Nature, Ses Attributs, ce sont aussi les nôtres puisqu'Il nous a fait don de ce qu'Il est. Et grâce à cela en définissant l'Homme on a une idée de Dieu : on peut à peu près l'imaginer. D'abord c'est dit dans la Bible ...
Je ne crois pas que la Bible nous permette de penser que l'homme et Dieu sont de même Nature. Ce qui apparaît en miroir, reflet, image et ressemblance, peut être de Nature très différente de ce que le sujet "réel" est. Ainsi le bouddhisme affirmait dans son mysticisme que le monde n'est qu'illusions.
Nos représentations mentales sont peut-être sans rapport, ou presque avec la Nature de Dieu. Dieu est-il un mammifère ?
Dieu demande qu'on ne cherche pas à le voir : "L'Éternel dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre." Exode 33/20
Peut-être que cela serait très périlleux pour notre conscience, tant supposons le choc serait phénoménale, et que les forces d'attraction (un peu comme la gravitation attire les corps) nous pulvérisaient dans d'autres champs de conscience, c'en serait fini de soi, et de l'utilité que nous pourrions avoir dans ce monde.
C'est pourtant ce que des guerriers toltèques avaient entrepris - le Mystère les fascinaient - [je ne rentre pas dans le détails, un des témoignages de Carlos Castaneda, il faudrait que je le retrouve], en groupe, car certains surveillaient ceux qui s'aventuraient à essayer de Le contempler, et c'était toujours très furtivement car dangereux pour la cohésion de leur être qui aurait pu être happé ... Et que voyaient-ils, "quelque chose" qui ressemblait à un aigle ... non pas que c'était un aigle, mais leurs visions étaient corroborées entre elles que c'est ainsi qu'ils le percevaient, observant qu'il se nourrissait des consciences ??? ...
On n'est pas très avancé avec ça, il faut le dire
Image et ressemblance, je limite personnellement l'interprétation à une poignée d'analogies, et d'attributs en commun (esprit, parole, liberté, ... ). De là à être omniscient, omnipotent, ...
Ce sujet me rappelle une courte histoire dans laquelle l'éléphant pourrait être Dieu ou ce que vous voulez, et les 4 personnages des savants, ou des théologiens qui parlent de Dieu ou de la nature de Jésus-Christ.
donc, 4 amis aveugles partagent ce qu'ils savent de ce qu'est un éléphant, mais il se trouve que l'un avait seulement tenu la trompe, l'autre l'oreille, l'autre la queue, et le quatrième une jambe ...
je vous laisse devienne la suite ...
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
Le problème c'est que tu regardes à l'extérieur et/ou intellectuellement.Je ne crois pas que la Bible nous permette de penser que l'homme et Dieu sont de même Nature.
Par "nature" j'entends toutes Ses Qualités divines.
Dans la Bible si on regarde avec l'esprit on discerne à travers ce que Dieu attend de l'Homme, les qualités qu'il doit mettre en avant. qualités semblables à l'Eternel.
Par là même l'Homme et Dieu sont de même nature (sinon à quoi devrait ressembler l'Homme ???)
- pat
- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: L'Homme, avatar de Dieu
A tel point que dans ce qu'on appelle "l’Évangile donné à Arès", on ne sait plus qui parle du Christ ou de Dieu tellement l'un et l'autre sont fondus. C'est étrange comme on a laissé cet aspect de coté par peur de retomber dans la notion de trinité....
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
Oui mais ce n'est pas l'incarnation (Dieu incarné en un homme) comme les chrétiens le croient. Cette incarnation est l'oasis que Jésus rappelle.
E/24/03
Non pas un homme montre la Voie ; non pas un autre homme trouve la Vie, mais beaucoup d’hommes se succédant au tombeau montreront la Voie, une multitude dont les os ajoutés dresseraient une montagne trouvera la Vie, parce que le Père ne donne plus la Vie ; Il L’a donné une fois, l’Oasis.
Cette Oasis est les dons que Dieu a mis en l'Homme et le Souffle qu'il a soufflé dans les narines de l'Homme (hommes et femmes) qu'il nomme Adam pour, s'il se sert de ce que Dieu a mis, cet Adam est capable de devenir comme/en tant que Dieu. Il doit Faire idest accomplir vivre ce pour quoi il est créé ; prendre la nature ou qualités de Dieu pour devenir un être divin !! C'est ainsi que l'Homme est presque comme Dieu mais un Dieu quand même. Si l'Homme (hommes et femmes) vit, accomplit ce qu'il a en lui, il incarne alors Dieu. C'est cela cette incarnation de Dieu dans l'homme.
INCARNER = personnifier, refléter, représenter, reproduire, revêtir (la nature de Dieu)
Jérémie 31,33 - Je mettrai ma loi au dedans d'eux, Je l'écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
Dieu a mis toutes ses qualités et attributs nous devons les incarner, les représenter, revêtir Ses Qualités et Attributs pour devenir ressemblance de Dieu.
Nous sommes images (on a tout en nous) pour devenir ressemblance nous devons incarner tout ce potentiel divin (qui vient de Dieu) en nous.
Le 1er Fils = Adam non un homme mais un groupe d'Homme (hommes et femmes) a reçu tout cela par le Souffle (Dieu a soufflé dans ses narines) puis Dieu lui a dévoilé son Féminin intérieur (toutes les caractéristiques du cœur émotionnel) qu'il doit garder idest gérer (gérer ses émotions, sa sensibilité, toutes les qualités féminines) et les harmoniser avec son masculin intérieur (son état de conscience objectif) afin de vivre l'Unité en lui. Ce féminin intérieur qui contient la Présence Divin cette Oasis ou Moi Divin.
Le 2ème Fils = Jésus. Ce prophète a complètement réalisé la totalité de sa spiritualité. Il a retrouvé l'Oasis mis en Adam et s'est accordé intérieurement à sa Puissance Divine. Il n'a jamais dévié, était clair et net, a aimé l'Homme dans sa totalité et voulait qu'il revienne à sa divinité comme lui. Jusqu'au bout, jusqu'à son décès. c'est pour cela qu'il est le 2e Fils. Entre Adam et Jésus, certains l'étaient devenus aussi "Fils" mais ils sont tombés ensuite (ex. Salomon qui a la fin de sa vie a épousé des femmes polythéistes, etc..). Jésus est le seul à incarner, à accomplir tout son potentiel Divin....
A tel point que dans ce qu'on appelle "l’Évangile donné à Arès", on ne sait plus qui parle du Christ ou de Dieu tellement l'un et l'autre sont fondus. C'est étrange comme on a laissé cet aspect de coté par peur de retomber dans la notion de trinité....
Accompli, l'Homme devient comme/en tant que Dieu. Il faut le comprendre ontologiquement, sinon c'est l'erreur de la Trinité et de la vision fausse chrétienne qui prend le dessus... Pour les Chrétiens, Dieu est 3 mais Il ne forme qu'une unité, disent-ils aujourd'hui : ce qui est peu clair, les gens ne comprennent pas toujours, en perdent leur latin.
E/01/10
car il ne s’est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis leur père, Mon Premier Fils, qu’ils n’aient gardé par la Puissance du Souffle Que J’exhale sur eux souvenir de Moi,
La Puissance du Souffle : Genèse 2-7 -L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
E/02/01
Je suis Celui Qui a parlé par Adam, Mon Premier Fils, qui a choisi d’être maître de la terre et de M’en payer tribut en passant par les plaies de Job et par la fosse,
E/02/11
Je suis Celui Qui a parlé par Jésus, Mon Second Fils, celui qui, après Élie, déjà glorifié, a renoncé au vœu d’Adam de dominer la terre et les nations pour le prix d’un tombeau glacé où M’attendre,
E/33/16
Les assemblées l’appelleront au milieu d’elles, lui demanderont les secrets de sa force et lui parleront comme à leur mère, car les pénitents sont fils de Ma Mère. Cela aussi tu l’établiras dans Mes Assemblées.
MARIE, par son grand changement intérieur a dépassé ses contradictions internes, a transformé ses énergies internes (les animaux qu'Adam nomma) et a unifié en elle son masculin et féminin intérieurs et a trouvé son état d'Être Divin. Cela a rejailli à l'extérieur et elle a pu transmettre son expéricence spirituelle à son fils. Elle a accompli ce que Dieu attend de tout Homme.
E/35/11
Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu, nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers.
Malgré la division de la Parole de l'Eternel, tout Homme est Fils, potentiellement fils du Très-Haut, des Fils en devenir. Et tous (hommes et femmes) avons tout ce Potentiel en nous qu'il nous faut accomplir pour devenir Ressemblance.
E/36/17
C’est l’honneur du prophète d’éviter tout jugement, de répandre la paix ; même quand ses yeux lancent des éclairs il ne fulmine pas, mais il exhorte Mes Fils à la pénitence, les met en garde contre l’abomination qui les tire vers l’abîme comme une pierre au pied ;
Là c'est clair : pas de tergiversation. Tout prophète (= toute personne rappelant la Vérité) doit conforter, rappeler, aider son prochain à trouver ou retrouver son chemin, Lui dire qu'il doit rester droit et ne plus dévier. Qu'il n'y a qu'une Puissance et se tourner résolument que vers Elle...
"Que ton Oui soit Oui, que ton Non soit Non". Pas de soumission, pas de domination, etc etc... Une cohérence et une constance à toutes épreuves, surtout dans les moments durs, car c'est là, paradoxalement, où tout peut se régler très tès facilement....
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
Je dirais plutôt, on ne sait plus très bien par moments qui, de Jésus, ou de Dieu/Christ, parle, car leurs paroles s'entrecroisent subtilement parfois.pat a écrit:La révélation d'Arès laisse entrevoir que Dieu s'est incarné dans l'Homme, dans l'humanité. Un premier fils qui d'une certaine façon le trahit, nommé Adam et plein d'autres qui suivirent le même chemin. Enfin, il n'y a pas si longtemps, cette incarnation s'est révélée en la personne de Jésus qui devient du même coup un Dieu :"Je l'ai fait Moi" dit Dieu.
A tel point que dans ce qu'on appelle "l’Évangile donné à Arès", on ne sait plus qui parle du Christ ou de Dieu tellement l'un et l'autre sont fondus. C'est étrange comme on a laissé cet aspect de coté par peur de retomber dans la notion de trinité....
Jésus est manifesté (Christophanies de 1974 à Arès), il parle de sa mère, de ses disciples etc... la parole de l'homme Jésus, fait donc partie de cet Évangile à côté de Celle Verbe de Dieu/Christ, ainsi que je le comprends au sens des phrases dont le français parfait ne prête pas à équivoques.
Si certains pensent que tout dans l'Évangile d'Arès est Parole de Dieu, libre à eux, mais je ne partage pas ce point de vue, et ne verrais pas l'intérêt que Dieu aurait eu à Se Manifester 2 fois, en 1974 puis en 1977, sous deux apparences, pour nous délivrer DEUX Messages, alors qu'un seul pouvait suffire et ne pas être un exercice trop compliqué pour Sa divine Intelligence.
Je trouve plutôt que ce qu'énonce l'Évangile d'Arès "en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour comme l’argent s’allie à l’or... " (EA 2/13-14) renvoie un peu tous les chrétiens dans les choux, personne n'avait une vision juste, ils sont comme les aveugles de ma petite histoire, qui parlent de l'éléphant, chacun étant persuadé d'être dans la vérité.
Sous nos latitudes nous parlons de Trinité, comme d'une évidence, parce que le concept théologique s'est imposée culturellement, elle reste donc un sujet assez sensible. Il suffit de voir le froid que l'on jette quand l'on dit qu'on y croit pas (je parle de vécu, car il y a belle lurette que je crois plus dans ce dogme. Y ai-je cru un jour d'ailleurs ?). D'autant que le Coran affirmait il y a 14 siècles que ce n'était pas vrai. Les chrétiens d'ici oublient ou ne savent pas que parmi leurs frères d'Orient vraiment très peu sont trinitaires (ex. les arméniens, les coptes, et bien d'autres.).
De toutes les différentes conceptions formulées dans le passé sur la nature de Jésus, matière des hérésies, de schismes, de répressions et de guerres entre chrétiens - Théodose I° voulait convertir par la force à la Trinité -, aucune n'était juste, même si chacune d'elles associait peu ou prou le divin à sa personne.
monophysisme > consubstantialité père-fils
docétisme > l'aspect humain du Christ est une pure illusion, d'où la crucifixion une illusion aussi
nestorianisme > deux personnes, l'une divine, l'autre humaine, coexistaient en Jésus-Christ
conception trinitaire selon Nicée.
arianisme > défend que la position du Père est supérieure à la position du Fils dans la Trinité.
Les chrétiens n'avaient donc pas complétement raison, sans avoir complétement tort.
Concernant l'homme_Jésus, les chrétiens étaient dans l'exagération comme l'exprimait superbement Al-Ghazâlî (1058-1111)
« les chrétiens furent si éblouis par la lumière divine réfléchie sur le cœur-miroir de Jésus, qu’ils prirent le miroir pour la lumière elle-même et se mirent à adorer le miroir. »
https://vie-spirituelle.all-up.com/t798-la-trinite-une-perspective-musulmane
Oui, à la divinité de Jésus puisque l'Évangile d'Arès énonce que Dieu l'a élevé vers l'état divin, et l'explique - ce qui devrait conforter tous les chrétiens -, mais pour ma part, je ne crois nullement que du temps de sa vie terrestre en Galilée il fut ce "un Dieu", c'est le Verbe qu'il portait, incarnait qui pouvait le suggérer, mais là nous sommes seulement dans la dimension prophétique, dans le Charisme messianique de Parole Vraie, commun aux autres prophètes, Abraham, Moïse, Mouhamad. Même le récit de la Transfiguration sur le Mont Tabor ne permet pas formellement de le penser, car Élie et Moïse "apparaissent" aussi en même temps.
"Jésus, Mon Second Fils, celui qui, après Élie, déjà glorifié" (2/11), la gloire qui est hors du temps, ferait-elle partie de ce monde?
J'ai plutôt tendance à penser que cet état divin de Jésus "qui fut plus glorifié encore" appartient à une sphère eschatologique totalement en dehors de nos conceptions mentales.
Les chrétiens pourront donc continuer à prier Dieu au travers de l'homme Jésus
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
Et finalement ce n'est peut-être pas plus mal que la Parole échappe à une lecture "canonique", interprétation collective, ou personnelle, dont Elle-Même nous en dissuade ... le prophète n'étant là que pour ajouter sa propre bougie à l'éclairage général fortement explicite, et distribuer des conseils à ceux qui en sollicitent. J'en profite pour exprimer au passage mes remerciements pour toutes ses tentatives pédagogiques qui éclairent le texte, bien que je ne sois pas toujours d'accord avec ses vues.
Ainsi je ne vois pas toujours les choses de la même façon que lui, chacun sa lorgnette, ou sa presbytie, sa myopie, son astigmatisme, son hypermétropie (pour imager), l'important étant que chacun puisse y voir un peu mieux, un peu plus clair dans les replis de nos faibles lumignons... comme dans notre humanité.
Il faut donc saluer la Parole pour ce qu'elle a d'insaisissable, d'impénétrable, d'inintelligible pour nos petites cervelles, ce qui devrait donc théoriquement être une protection naturelle pour que personne s'en empare et la façonne à son goût
Ma réponse, elle vaut ce qu'elle vautPourquoi la matière, le vivant et finalement l'Homme surgissent-ils à un moment donné dans l'Éternité divine ? Peut-être sont-ils liés au divin sous différentes formes et ont-ils, eux aussi, toujours existé ? La terre, la matière et le vivant que nous connaissons n'étant qu'une des formes du divin parmi d'innombrables autre formes ?
Dieu aurait pu en rester au stade de l'intention, qui est préalable à la création, qu'elle soit divine ou humaine, en rester au stade du projet ...
Pour le concrétiser il fallait bien Qu'Il le crée, et pour qu'il soit perceptible Qu'Il crée ce qui fût nécessaire à sa perception. De là viendrait que l'homme est doué de perception comme beaucoup d'autres créatures, bien que cela ne soit pas sur les mêmes registres de conscience (longueurs d'ondes pour imager), mais également intellectuellement capable de percevoir "en miroir" (au moins un peu) le Projet de Dieu, Son Dessein, ...pour nous-mêmes, ineffable (impossible à nommer ou à décrire, en raison de sa nature, de sa force, de sa beauté)... car qui peut dire où il nous conduit ? ... vers (je crois) ce que l'Évangile d'Arès nomme symboliquement les "Hauteurs" (7/01) ...
ce qui concrétement ne nous avance pas beaucoup il faut le dire
que j'interprète personnellement comme une (ou d'autres) dimension(s) de (perception de) "notre" monde ...
car n'oublions pas, la première Théophanie nous dit (Livre VII/3) "(De) Mon Pouls sort(ent) les mondes ... " et que nous ne pouvons prétendre par nature à l'Infini.
Un monde à la fois ...
Importance relative de l'homme, car dans l'Absolu, Dieu nous dit qu'il pourrait le remplacer par l'ortie, ou autre chose
"L’ortie est roi, (si) Ma Larme mouille la fleur." (Livre XVI/10)
- pat
- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: L'Homme, avatar de Dieu
Je suggère que nous laissions de coté la notion de trinité afin de lire ce qui est écrit dans la Révélation d’Arès. Il me semble inutile de dire et de répéter que le concept de trinité est absente de cette révélation. C’est entendu.
Mais ce n’est pas une raison pour ne plus parler de la déité du Christ qui est très apparente dans la Révélation d’Arès.
Dieu me garde d’affirmer ceci ou cela à ce propos. Je propose simplement une réflexion à ce sujet, car encore une fois par peur de se compromettre avec la notion de trinité nous avons laissé de coté cette nature divine du Christ qui avant d’être le Christ fut Jésus, un humain parmi d’autres.
Aucune créature ne sera priée dit Dieu sauf Marie. Jésus, quant à lui n’est déjà plus une créature. S’adresser à Dieu c’est s’adresser à lui. S’adresser à lui c’est s’adresser à Dieu. C’est ainsi que j’interprète la confusion apparemment voulue entre les « Je », les « Moi » christiques et divins dans « l’Évangile donné à Arès ». Indifféremment l’Un parle comme s’il était l’Autre. Ainsi Dieu nous donne l’illustration de ce que c’est que d’être fondu en Lui.
Un prophète est un messager, un envoyé de Dieu.
Jésus était un prophète, mais Jésus-Christ qui a été fondu en Dieu n’est plus un simple prophète. Sans véritablement quitter sa nature humaine, on peut dire qu’il est plus qu'un simple humain. Il est devenu Dieu.
On peut vraiment, à mon avis, parler d’incarnation divine dans la mesure où Dieu dit : le Christ, c’est moi né de Jésus, né de Marie. Il y a là inversion de l’incarnation. Les humains sont considérés et se considèrent comme enfants de Dieu. Mais lorsque ces humains sont dans l’excellence du salut, ils deviennent comme les parents de Dieu. Ils le font naître en eux, ils le révèlent. Il y a là une sorte de mystère que nous avons laissé de coté….Sans doute ne pouvons pas en dire beaucoup plus ?
Bien sûr je n’affirme rien, ce serait prétentieux de ma part, mais il faut sentir la portée de ces paroles extraordinaires qui donnent à l’Homme une place de révélateur de la divinité, quand il décide d’imité la perfection divine.
Visiteur a écrit:Les chrétiens pourront donc continuer à prier Dieu au travers de l'homme Jésus
Ils leur suffiraient de ne plus le considérer comme Dieu de toute éternité. Ainsi Chrétiens et Musulmans pourraient prier véritablement ensemble dans une Parole unique.
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
un sujet tabou ? je pencherais pour dire que c'est, et c'était, un sujet théologique complexe qui laissa des stigmates dans l'Histoire. Et, s'il est tabou ce n'est non en raison des arguments des uns ou des autres, mais en raison des discordes qu'il engendra. Nous n'y pouvons riensitôt que quelqu’un aborde le sujet de la déité de Jésus-Christ, les uns et les autres se raidissent comme si le sujet était tabou.
J'aime pas trop mal ta formulation de Jésus-Christ, "un" Dieu, mais pas de toute Éternité", - elle m'a fait sourire - parce que effectivement cette déité s'inscrit dans le temps, alors que toutes les variantes du christianisme nous le donnent pour ayant toujours été de nature divine, au moins en partie.
Inévitable que ce que révèle la révélation d'Arès sur cette question dogmatique secouera un peu le landerneau des officines chrétiennes, mais comme chacune avait en partie tort, cela ne devrait pas soulever querelle, au moins entre elles.
Nous sommes trois sur ce fil de discussion, et avons chacun notre perception de la chose. Assunta ne me donne pas l'impression de faire particulièrement grand cas de la trinité. Elle nous dit que selon elle, "Par là même l'Homme et Dieu sont de même nature (sinon à quoi devrait ressembler l'Homme ???)".
J'ai tendance à croire que la déité de Jésus-Christ n'appartenait pas à son temps terrestre - ce qui n'est pas très chrétien - !
J'aime assez la métaphore du Verbe dans l'EA qui nous dit "en faire un Dieu en le fondant en Moi sans retour comme l’argent s’allie à l’or... " (EA 2/13-14), pour preuve que cela se réalisa dans un instant "T" suite à tous ses exploits à mettre "ses pas dans Mes Pas". Donc Jésus-Christ ne fût pas "un" Dieu de tous temps.
Cela allait un peu de soi, que si l'humanité délaissée avait dû l'attendre depuis Adam ... mais quel Dieu peu attentionné il aurait été.
A ce propos, nous pouvons nous servir de la nature qui nous offre l'illustration parfaite de cette métaphore de l'alliance chimique de l'or et de l'argent, dans ce métal, alliage naturel, qui s'appelle électrum, qui paraît-il abondait dans le fleuve mythique Pactole nous dit la légende et apporta de fabuleuses richesses qui firent la fortune de Crésus.
http://electrum.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pactole
Ainsi l'électrum est image et ressemblance avec l'or, sans être non plus complétement or pur.
Ainsi la monophysisme qui défendait la consubstantialité père-fils, la nestorianisme que deux personnes, l'une divine, l'autre humaine, coexistaient en Jésus-Christ, la trinité qui était une salade de toutes les hérésies, reflétaient cet électrum qu'était Jésus Messie, prophète, hôte du Verbe qui se mêlait à son humanité.
L'arianisme qui défendait quant à lui que la position du Père était supérieure à la position du Fils [dans la Trinité], anticipait cette Préséance de Dieu, l'Éternel, que nous révèle le Livre (II/3-4) dans lequel le Bon, Jésus-Christ, évolue en Harmonie fusionnelle avec le Père :
"Le Bon descend, il est bas ; il va (à) droite, il est (à) droite, (quand) Je (le lui) dis.
Je descends, Je suis (en-)haut ; Je vais (à) droite, Je suis (au) milieu. (Je suis l’)Étalé."
L'Évangile d'Arès a surtout à l'évidence dans sa forme vocation a inspirer les chrétiens. Ce qu'affirmait son Messager dès sa publication ...Ils leur suffiraient de ne plus le considérer comme Dieu de toute éternité. Ainsi Chrétiens et Musulmans pourraient prier véritablement ensemble dans une Parole unique.
Tant mieux si les Enseignements qu'il colporte inspirent d'autres fraternités spirituelles ...
- InvitéInvité
Re: L'Homme, avatar de Dieu
J'ai de profonds doutes sur la question de l'incarnation. Incarnation divine ? je n'arrive pas à donner corps, ni de sens à cette expression.
On dirait que le Verbe (Parole de Dieu) reprend à son compte la terminologie théologique chrétienne. Christos en grec, c'est l'Oint, que le Verbe reprend dans l'Évangile d'Arès "Celui que J’ai oint Moi-même." (2/01), "Ma Main a oint les lèvres de Mon Messager" (32/02).
Le seul rapport que ce mot "Oint" a avec Dieu, c'est la relation de l'homme à Lui-Même, celle réalisée par Son Onction. Rien à voir donc avec l'incarnation.
Rien n'interdit bien sûr à Dieu d'être un peu filou et de ruser en utilisant nos concepts de lumignons* pour faire repartir l'homme dans la bonne direction. Et comme cet Évangile s'adresse assez particulièrement à l'aire d'Occident, d'y retrouver la sémantique évangélique est bien normal pour que nous puissions Le comprendre.
* Quelle intelligence d’homme, faible lumignon, peut comprendre cela ? (32/05)
La synonymie Christ = Dieu (= Jésus) est apparue tardivement et il n'y a pas d'autre(s) Dieu(x) que Dieu avant le Concile de Nicée en 325, conformément au Décalogue que l'Église va falsifier par la suite, le deuxième Commandement "Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi" passant à la trappe pour privilégier l'interprétation théologique de la Trinité devenu dogme, sur l'Unicité affirmée dans la Torah.
"l’homme Jésus n’est pas Dieu ; c’est le Christ Qui est Dieu, ..."(32/02) est cohérent avec (30/16) "Le Christ n’écoute pas les aveux des pécheurs, Il les appelle à la pénitence, ..." ... au point que l'homme Jésus ne peut être considéré comme prêtre ou intermédiaire.
"c’est le Christ Qui est Dieu, c’est Moi né de Jésus né de Marie. Un espace plus long qu’un rayon de soleil va de Jésus au Christ ; la distance infinie qui sépare la terre du Ciel il l’a parcourue,..."
Cette incarnation, né de Jésus, né de Marie (= le Fils de l'Homme des évangiles ?) si effectivement elle appartient à l'Univers, pour la seconde fois depuis Adam, "Mon second Fils", elle n'appartient pas à notre petit monde terrestre encore exilé à l'Est d'Éden ...
Incarnation serait-il le mot approprié ? ou faudrait-il plutôt parler de nature humaine déifiée, de "déification" ? L'incarnation pose par sa nature même d'être dans des limites, elle n'est cohérente que dans une forme. Le propre du divin, est d'être au-delà des formes, l'Étalé
J'aurais tendance pour me représenter un peu la chose, à opter pour des états d'être et de conscience, différents, par le passage d'un état charnel à un autre, sublimé, un peu à l'instar de l'eau, que l'on peut trouver sous forme gazeuse, liquide ou solide. La sublimation étant un terme chimique de passer d'un état à un autre, et également un terme alchimique