- pat
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Date d'inscription : 31/07/2007
Anniversaire
bien sur, ce portail peut ouvrir d'autres sujets
Il faut que l'équité s'établisse, même si c'est en dehors de Moi (Sans Mon Nom)« L'équité, mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur. »(Rév d'Arès 28/11).
C'est la première fois (à ma connaissance), dans l'histoire des rapports de Dieu avec les Hommes que Dieu « s'efface » si on peut dire, devant l'urgence d'établir un monde équitable, privilégiant ainsi la bonne action (l'équité) sur tout le reste.
La participation à l'acte créateur devenant la seule condition de l'Amour de Dieu.
Ainsi l'appartenance, la croyance, la foi même, perdent l'importance que les religions leur avaient donnée. Cela révolutionne complètement les rapports des hommes entre eux, des religions entre elles, et aussi des religions avec les incroyants puisque l'athéisme ou la foi ne sont plus des critères d'opposition.
Désormais, la grande « assemblée » des Hommes se caractérise par la capacité de ceux-ci à produire du Bien.
Pour autant, appartenance, croyance et foi , ne sont pas devenus inutiles ou dépassées. C'est malgré tout, par la Parole de Dieu, reconnue comme telle ou pas, que l'homme prendra conscience de la nécessité de spiritualiser ce monde. La différence c'est que cette spiritualisation ne passe plus nécessairement par la croyance en Dieu.
Car Dieu par son insistance à dire qu'il est le Semeur et à préciser que son Souffle parcourt toute la terre, ne nous donne aucune mission concernant les rapports qu'il a avec chacun de nous.
Son souffle pénètre au « dedans de nous », à nous de le reconnaître.
Par contre, notre mission est d'aller inciter chacun à faire le Bien que lui dicte sa conscience.
- InvitéInvité
Re: Anniversaire
Une des caractéristiques de l'athéisme (la principale peut-être ?) est justement de ne pas se référer à une religion, au point que l'athéisme est ce qu'il a de plus "commun" quelle que soit la religion. Les athées sont partout au milieu de toutes les religions. L'athéisme fait justement abstraction de la religion, le a-théos grec ne veut jamais dire que "sans Dieu(x)".
L'athéisme n'est pas récent, déjà la Grèce le connaissait V siècles environ avant J.C en s'éloignant de la mythologie.
Le postulat athéiste a parcouru plus d'un esprit, quand le doute s'exprime.
Je me souviens avoir lu une interview de l'actrice Agnès Jaoui dans Télérama. D'une famille d'origine tunisienne et juive, elle s'avouait athée tout en se sentant néanmoins sans trop se l'expliquer solidaire quelque part de sa judéité, et elle disait que petite elle avait entendu plusieurs fois son père dire: "Tu connais un juif qui croit encore en Dieu ?" et avouait que la phrase ironique circulait familièrement comme une blague entre les juifs.
En tant que phénomène diffus qui parcourt la société, (les âmes), sans que ses contours soient sociologiquement identifiés, je me demande dans quelle mesure on peut parler d'un courant de pensée. Le point de vue athéiste n'est-il pas au fond qu'un constat ou jugement sur la stérilité du paradigme des croyances censé mener l'humanité vers un monde meilleur ?
On mélange assez fréquemment athéisme avec anti-cléricalisme ou anti-religion, alors que l'opposition avec la religion relève (à ma connaissance) de l'exception. L'athéisme n'est pas comme la foi, nécessairement attaché à la personne, la science est athée par exemple, ou certaines positions philosophiques.
L'athéisme est peut-être né justement des excès des religions, et en ce sens il (a été) est salvateur en rétablissant un équilibre, une liberté étouffée par des dogmes ou des lois religieuses.
La religion n'a pas le monopole de la philanthropie, elle écarte souvent (quand elle ne formule pas l'anathème) les amours qui naissent hors de son giron. L'athéisme vu des sphères religieuses a souvent été perçu comme une attitude impie, (donc moralement blâmable).
Je me demande si dans cette phrase de la révélation d'Arès que tu cites, Dieu lui-même ne vient pas simplement rétablir une juste mesure des choses qui tend à redonner l'athée dans toute son entière liberté, tout en rappelant au croyant que l'essentiel ne saurait être dans la seule adoration de Ce Qu'il est.
Je ne sais pas si l'athéisme en tant qu'attitude ou postulat spirituel a déjà été étudié sans passion, mais il mériterait de l'être sans qu'il soit mis en opposition avec la foi. Croyants et athées partagent ensemble "le fait" d'être par nature des êtres spirituels.
- InvitéInvité
Re: Anniversaire
Dieu comprend tout à fait que certains athées aient pu suivre cette voie à cause du scandale qu'ont causé les religions (mensonge, hypocrisie, soumission de l'humain, suppression du libre-arbitre et de la liberté qui sont des Dons de Dieu donnés à chaque humain, etc...).
Cela ne veut pas dire que les athées sont perdus. Ni pour autant qu'ils ont à se repentir comme les religieux l'exigent afin d'être pardonnés d'avoir suivi un mauvais chemin.
Les religions ont fait croire que se repentir voulait dire entrer/se convertir dans l'une d'entre elles pour effacer les péchés, et ouf on a sauvé une âme perdue. C'est façon de voir est fausse.
Non se repentir veut dire REVENIR AU BIEN, c'est choisir librement et consciemment le Bien et le pratiquer, ôter nos défauts (mensonge, orgueil, vengeance, etc...) et mettre les qualités à la place.
Dieu dit bien qu'on peut se repentir (= revenir au bien dans son coeur) dans la joie et la fête.
Devenir spirituel c'est tout cela et pas besoin de punition ou de s'humilier publiquement, ou bien d'appartenir à une quelconque religion ou de croire en Dieu.
Tout homme qui fait le Bien, qu'il soit croyant et non-croyant, est un être spirituel.
Dieu est venu le révéler à Arès et c'est en cela également que les 3 religions monothéistes doivent réfléchir aujourd'hui : prendre en considération que certains athées croyant en l'Humain et en sa force interne, ont autant de mérites (parfois même plus) aux yeux de Dieu que certains croyants bornés et/ou n'accomplissant pas.
Je travaille avec certains athées, qui ont cette spiritualité dont je parle ici et qui travaillent au changement du monde tout en se changeant eux-mêmes. Sans le savoir ils accomplissent ce que Dieu demande et en cela ils n'ont pas à entrer dans une quelconque catégorie ou religion.C'est malgré tout, par la Parole de Dieu, reconnue comme telle ou pas, que l'homme prendra conscience de la nécessité de spiritualiser ce monde. La différence c'est que cette spiritualisation ne passe plus nécessairement par la croyance en Dieu.
Oui tout à fait (les athées ici sont ceux qui désirent changer le monde tout en se changeant eux aussi).Croyants et athées partagent ensemble "le fait" d'être par nature des êtres spirituels.
Assunta
- InvitéInvité
Re: Anniversaire
Les religions ont fait croire que se repentir voulait dire entrer/se convertir dans l'une d'entre elles pour effacer les péchés, et ouf on a sauvé une âme perdue. C'est façon de voir est fausse.
Non se repentir veut dire REVENIR AU BIEN, c'est choisir librement et consciemment le Bien et le pratiquer, ôter nos défauts (mensonge, orgueil, vengeance, etc...) et mettre les qualités à la place.
Dieu dit bien qu'on peut se repentir (= revenir au bien dans son coeur) dans la joie et la fête.
Devenir spirituel c'est tout cela et pas besoin de punition ou de s'humilier publiquement, ou bien d'appartenir à une quelconque religion ou de croire en Dieu.
J'avoue qu'à la première lecture de la révélation d'Arès, les mots"pénitence" et "repentir" m'avaient dérangés parce que je me référais au sens religieux qui leur a été donnés par les siècles. On retrouve les mêmes dérives sémantiques dans les mots "pénitentiaire" et "pénitencier" (qui à l'origine désigne un prêtre au XIII° s). Heureusement que les commentaires qui accompagnent ce texte sont là pour en restituer le sens premier que l'on retrouve par l'étymologie.
pénitence du latin poenitentia, de poenitens au sens chrétien, part. présent de poenitere, se repentir
or (se) repentir est:
> Regretter vivement une faute, une faiblesse
> Regretter d'avoir fait ou de ne pas avoir fait une chose
> Ressentir le regret d'un péché avec le désir de le réparer et de ne plus y retomber.
donc faire pénitence ou être pénitent désigne donc ces "artisans d'un monde meilleur", si humbles soient-ils et fussent-ils embauchés à la onzième heure !
"La Révélation d'Arès elle-même reçoit les athées, s'ils sont des artisans du Bien, quand elle dit: L'équité, mieux vaut qu'elle s'établisse sans Mon Nom plutôt qu'en Mon Nom règne ce que j'ai en horreur (Rév d'Arès 28/11).
Si vous devenez un pénitent, un homme bon, aimant son prochain, pardonnant les offenses, libérant les hommes de leurs préjugés, recherchant l'intelligence spirituelle et moissonnant d'autres pénitents, vous êtes des nôtres!La Révélation d'Arès n'impose pas comme condition impérative qu'on croie en Dieu. »
Si la pénitence dans la théologie chrétienne exprime bien "le regret intérieur et effectif de ses fautes, accompagné de la ferme volonté de les réparer et de ne plus y retomber" (le repentir), l'histoire de la religion catholique montre qu'elle lui a substitué dans la pratique et dans ses dogmes, les idées de "peines (en substitution d'une faute)", "jugements" et "absolutions" au travers de sacrements.
> Sacrement de (la) pénitence ou absol. pénitence. Sacrement par lequel le prêtre remet les péchés et qui comprend la contrition, la confession, la satisfaction du pénitent, le jugement et l'absolution du prêtre.
> Tribunal de la pénitence (vieilli). Lieu où le prêtre reçoit la confession. Synon. confessionnal. P. méton., rare. La confession, le prêtre qui confesse. Synon. confesseur.
> Pénitence (sacramentelle). Peine expiatoire imposée par le confesseur au fidèle qui reçoit ce sacrement comme sanction des péchés confessés. Imposer pour pénitence; accomplir, faire sa pénitence.
Par extension, le sens religieux équivaut à des "pratiques pénibles, mortifications, que les fidèles s'imposent volontairement ou qui leur sont imposées par l'Église en expiation de leurs péchés.
Acte, exercice, rite, temps de pénitence; habit, instrument de pénitence; vivre dans la pénitence; s'infliger des pénitences. [Saint Paul, saint Benoist et saint Jérôme] recouraient à des pénitences furieuses. La douleur est une expiation, un remède et un moyen, un hommage à Jésus-Christ (Flaub., Bouvard, t.2, 1880, p.115)
Or Dieu ne demande rien de tout cela, il ne demande juste que de ne pas répéter "ses erreurs", "ses égarements", "ses péchés" (faute contre l'Esprit).
D'une réorientation vers le Bien (du regret, repentir), on est passé historiquement à une peine imposée en réparation d'une faute («au pécheur pour l'expiation de ses fautes»), une chose désagréable et mortifiante, austérité, privation, une "expiation" c'est à dire un rituel de purification ou de propitiation (rachat, acte sacrificiel offert à un dieu pour le rendre favorable, en vue d'obtenir l'expiation, le pardon des péchés.), "rite effectué pour apaiser la colère divine, réparation faite à Dieu (pour un péché commis) sous forme de rite".
> Mettre qqn en pénitence (fam.). Infliger une peine à quelqu'un.
> Mettre, envoyer en pénitence; être en pénitence. Mettre, être dans un endroit isolé avec défense d'en bouger et de parler, par punition. Synon. être, mettre au coin*, au piquet*.
> Faire pénitence de qqc. [L'obj. désigne qq ch. qui est considéré comme blâmable] Être puni de. Synon. expier. Ou manger peu ou mal
"Si vous étudiez la nature des peines de l'Église, des pénitences publiques qui étaient son principal mode de châtiment, vous verrez qu'elles ont surtout pour objet d'exciter dans l'âme du coupable le repentir; dans celle des assistans, la terreur morale de l'exemple."
Guizot, Hist. civilis., leçon 6, 1828,