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pat- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/07/2007
La tentation autocratique
Dim 1 Avr 2012 - 19:35
« Tu ne prendras pas pour Ma Parole
la parole d'homme,
celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres,
et celle de leur descendance, qui leur a forgé des couronnes et qui s'en est coiffée.
À leur suite ne creuse plus de puits secs,
ne cherche plus d'eau où elle ne peut pas sourdre.
N'en déduis pas davantage que ces hommes se sont perdus; ne t'assieds pas à Mon Tribunal après être descendu de Mon Trône
Que tes lèvres ne profèrent aucun jugement
sur personne;
ne donne ton avis sur son péché qu'à celui qui te le demandera en secret pour lui-même,
mais garde-toi de donner ton avis sur la faute de quiconque à des tiers, pas même au père à propos de ses enfants, ni à l'époux à propos de son épouse, ni à la veuve à propos de son mari défunt; renvoie chacun à Mon Enseignement! (Veillée 16,verset 17 et suivant)
Nous sommes ici confrontés aux « erreurs » des paroles d'Hommes, celles de Jean, Pierre et Paul et de ceux qui s'en disent les héritiers, qui ont forgé les dogmes à partir de ces paroles en les caricaturant souvent. Pourtant Dieu nous recommande de ne pas constituer de tribunal à leur propos et de ne proférer aucun jugement les concernant.
Ces Hommes se sont trompés. En les suivant nous risquons de prendre aussi une voie sans issue. Mais nous n'avons pas à les juger. Pas plus eux que d'autres nous dit Dieu. Pas de jugement sur qui que ce soit.
Nous ne sommes ni les hommes de main de Dieu, ni ses censeurs. Nous ne devons pas utiliser la Parole pour dénoncer « l'erreur » de l'autre. Nous devons sans cesse le renvoyer à l'Enseignement divin.
Nous ne savons pas mieux que l'autre interpréter la Vérité divine.
Se tenir derrière la Parole c'est se refuser à l'employer pour convertir, juger, dénoncer.
J'en déduis qu'il est sage de laisser chacun évoluer à sa façon en lui recommandant la Parole de Dieu sans faire pression pour lui imposer notre vision.
L'étude ou le commentaire que nous en faisons doit être dénué d'autorité et constituer un enrichissement possible, de la même façon que nous nous enrichissons les uns les autres par l'échange de nos pensées.
La marche de manœuvre est étroite. En tout cas, elle exclut la force et l'autorité de celui qui croirait posséder la vérité.
La hantise de la pensée unique semble habiter Dieu depuis Babel et pourtant depuis Babel toutes les religions ont eu cette tentation.
la parole d'homme,
celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d'autres,
et celle de leur descendance, qui leur a forgé des couronnes et qui s'en est coiffée.
À leur suite ne creuse plus de puits secs,
ne cherche plus d'eau où elle ne peut pas sourdre.
N'en déduis pas davantage que ces hommes se sont perdus; ne t'assieds pas à Mon Tribunal après être descendu de Mon Trône
Que tes lèvres ne profèrent aucun jugement
sur personne;
ne donne ton avis sur son péché qu'à celui qui te le demandera en secret pour lui-même,
mais garde-toi de donner ton avis sur la faute de quiconque à des tiers, pas même au père à propos de ses enfants, ni à l'époux à propos de son épouse, ni à la veuve à propos de son mari défunt; renvoie chacun à Mon Enseignement! (Veillée 16,verset 17 et suivant)
Nous sommes ici confrontés aux « erreurs » des paroles d'Hommes, celles de Jean, Pierre et Paul et de ceux qui s'en disent les héritiers, qui ont forgé les dogmes à partir de ces paroles en les caricaturant souvent. Pourtant Dieu nous recommande de ne pas constituer de tribunal à leur propos et de ne proférer aucun jugement les concernant.
Ces Hommes se sont trompés. En les suivant nous risquons de prendre aussi une voie sans issue. Mais nous n'avons pas à les juger. Pas plus eux que d'autres nous dit Dieu. Pas de jugement sur qui que ce soit.
Nous ne sommes ni les hommes de main de Dieu, ni ses censeurs. Nous ne devons pas utiliser la Parole pour dénoncer « l'erreur » de l'autre. Nous devons sans cesse le renvoyer à l'Enseignement divin.
Nous ne savons pas mieux que l'autre interpréter la Vérité divine.
Se tenir derrière la Parole c'est se refuser à l'employer pour convertir, juger, dénoncer.
J'en déduis qu'il est sage de laisser chacun évoluer à sa façon en lui recommandant la Parole de Dieu sans faire pression pour lui imposer notre vision.
L'étude ou le commentaire que nous en faisons doit être dénué d'autorité et constituer un enrichissement possible, de la même façon que nous nous enrichissons les uns les autres par l'échange de nos pensées.
La marche de manœuvre est étroite. En tout cas, elle exclut la force et l'autorité de celui qui croirait posséder la vérité.
La hantise de la pensée unique semble habiter Dieu depuis Babel et pourtant depuis Babel toutes les religions ont eu cette tentation.
InvitéInvité
Re: La tentation autocratique
Lun 2 Avr 2012 - 10:04
Autocratique : Une autocratie est un régime politique où un seul individu détient le pouvoir, alors qualifié de pouvoir personnel et absolu.
Peut tu me preciser STP quelle est la parole de Pierre ? en quoi elle differe de la RA ? .
celle de Jean, je sais à peu prés, j'en ai entendu parler.
navy
Peut tu me preciser STP quelle est la parole de Pierre ? en quoi elle differe de la RA ? .
celle de Jean, je sais à peu prés, j'en ai entendu parler.
navy
- pat
- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: La tentation autocratique
Lun 2 Avr 2012 - 11:19
En effet, l'autocratie c'est le pouvoir souverain de quelqu'un dont la puissance n'est soumis à aucun contrôle. C'est synonyme de pouvoir absolu, de despotisme, de tyrannie.
La tentation autocratique c'est se croire dépositaire de la vraie Parole divine sous prétexte que d'autres se sont trompés et finir par prendre le pouvoir qu'ils s'étaient octroyés.
On doit se tenir loin de cette tentation en ne jugeant pas.
Je pense que les paroles de Pierre sont ses épitres.
J'en profite pour nuancer mon propos. Car Dieu ne dit pas à proprement parlé qu'ils sont dans l'erreur. Il dit qu'il ne faut pas prendre leurs paroles comme Paroles de Dieu.
La tentation autocratique c'est se croire dépositaire de la vraie Parole divine sous prétexte que d'autres se sont trompés et finir par prendre le pouvoir qu'ils s'étaient octroyés.
On doit se tenir loin de cette tentation en ne jugeant pas.
Je pense que les paroles de Pierre sont ses épitres.
J'en profite pour nuancer mon propos. Car Dieu ne dit pas à proprement parlé qu'ils sont dans l'erreur. Il dit qu'il ne faut pas prendre leurs paroles comme Paroles de Dieu.
- InvitéInvité
Re: La tentation autocratique
Lun 2 Avr 2012 - 11:59
Je pense que les paroles de Pierre sont ses épitres.
mais encore
navy
- pat
- Messages : 1898
Date d'inscription : 31/07/2007
Re: La tentation autocratique
Lun 2 Avr 2012 - 15:00
Dans ses Epîtres, Pierre ne se réfère pas beaucoup à la vie de Jésus et à son enseignement. Il préfère, comme Paul, affirmer que le sacrifice de Jésus rachète nos péchés. Ils attachent tous deux beaucoup d'importance à la valeur rédemptrice du sacrifice de Jésus.
Alors que l'évangile apocryphe de Thomas, par exemple, attache uniquement de l'importance aux préceptes de Jésus. Il n'évoque ni sa mort ni sa résurrection.
Pierre est l'apôtre qui essaie le plus de concilier la vie du Christ avec les prophéties juives, notamment celle d' Isaïe dont Isaïe 53 est l'exemple le plus probant. Jésus est l'Agneau de Dieu qui porte et enlève le péché du monde.
On peut penser sans l'affirmer que Pierre a été sous l'influence intellectuelle de Paul. C'est, me semble t-il, perceptible dans les actes des apôtres à propos des querelles avec Jacques, le frère de Jésus, qui a dirigé la communauté de Jérusalem au tout début.
Alors que l'évangile apocryphe de Thomas, par exemple, attache uniquement de l'importance aux préceptes de Jésus. Il n'évoque ni sa mort ni sa résurrection.
Pierre est l'apôtre qui essaie le plus de concilier la vie du Christ avec les prophéties juives, notamment celle d' Isaïe dont Isaïe 53 est l'exemple le plus probant. Jésus est l'Agneau de Dieu qui porte et enlève le péché du monde.
On peut penser sans l'affirmer que Pierre a été sous l'influence intellectuelle de Paul. C'est, me semble t-il, perceptible dans les actes des apôtres à propos des querelles avec Jacques, le frère de Jésus, qui a dirigé la communauté de Jérusalem au tout début.
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