- pat
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Date d'inscription : 31/07/2007
Qu'est ce que la spiritualité?
Est ce un ésotérisme?
Est ce la religion?
Est ce une qualité, une dimension, de l'humain?
Est ce une action ou est ce une connaissance?
En un mot comment pourrions nous définir cette notion dont on parle souvent à propos de l'humain, mais qui reste parfois bien obscure....
- InvitéInvité
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
Je ne crois pas que l'on puisse réellement définir ce qu'est la spiritualité ou du moins si on le faisait, la définition elle-même, du fait de la structure restreinte qu'elle représente, serait forcément une approximation donc fausse; et ains que nous le dit Lao Tseu dans le Tao Te King, toute voie qui peut être tracée n'est pas le Tao.
Maintenant on peut bien sûr parler de la façon dont on la perçoit et ceci dans une idée d'échange.
La spiritualité m'apparait comme la voie qui permet de se retrouver soi-même tel que l'on est vraiment. Pour cela, différentes stratégies, différentes approches sont possibles qui varient certainement en fonction de la sensibilité de chacun. Mais ce qui semble certain, c'est que quelque soit le chemin suivi, il arrive un moment où tous les chemins se rejoignent et ainsi que le disait Ramakrishna, les religions sont des chemins qui mènent à Dieu mais les relligions ne sont pas Dieu.
Bien à toi et merci d'être passé me voir, cela me touche...
Jean-Yves
- InvitéInvité
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
Spiritualité
Un article de Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Spiritualit%C3%A9_occidentale
La spiritualité définit l'élan de l'âme ou l' ensemble de croyances, de pratiques et d’études qui traitent de l’être vivant en relation avec sa nature essentielle, son âme ou son Esprit, par opposition à sa nature matérielle, son incarnation et son apparition éphémère dans le monde.
La spiritualité conduit ses adeptes à des démarches qui ne sont pas seulement intellectuelles mais également émotionnelles et mystiques, cherchant à générer l’expérience religieuse (dans le sens étymologique et non dogmatique de se relier à « plus grand que soi », Dieu, le Soi, la Conscience, l’Âme).
Bien que les traditions spirituelles se soient naturellement développées avec le temps sous forme d’Églises, de dogmes et de principes plus ou moins répandus, l’aspiration spirituelle (en tant que besoin de chercher l’éternité cachée derrière l’évanescence du monde, ou le principe premier), existe depuis la nuit des temps, selon certains comme un moyen de ne pas se confronter à la réalité de notre condition de mortel et selon d’autres comme la mémoire intrinsèque de l’immortalité de l’âme.
Les formes diverses de la spiritualité moderne
La spiritualité est une expression qui désigne aujourd'hui des formes très diverses de la quête spirituelle depuis les courants purement philosophiques jusqu’à ceux qui impliquent l’être dans sa totalité, mentale, émotionnelle et spirituelle par des pratiques, des rituels, des initiations ou, plus récemment, des thérapies associées. La religion, qui a été pendant des siècles la seule expression spirituelle admise, n’est qu’une des formes possibles de la recherche spirituelle. On parle même aujourd’hui d’une spiritualité laïque [1], voire d’une spiritualité athée.
Spiritualité religieuse
La spiritualité religieuse se rapporte à l'aspiration à se "relier" (du latin "religare"). Il s'agit alors essentiellement de se relier à Dieu, au Divin, à une réalité transcendante. Par extension, la religion est ce qui tend à relier aux hommes et à la nature mais toujours sur la base du lien à Dieu. Les principes religieux exposent les raisons et les méthodes de ce "religare" mais la religion peut produire des effets tout à fait opposés en conduisant l'humanité à la guerre et à la division.
La spiritualité religieuse s'est développée sans véritable concurrence pendant de nombreux siècles pour les chrétiens, jusqu'à l'apparition des sectes chrétiennes (au sens de "branches nouvelles"), qui ont séparé les catholiques des protestants, puis de l'islam. Dans tous les pays où le christianisme n'était pas parvenu à s'imposer par la force ou l'évangélisation, les religions locales ont continué à se développer.
Spiritualité non religieuse
Depuis la naissance de la philosophie, des hommes revendiquent leur spiritualité sans appartenir à aucune religion: ils expriment une victoire de l'humanisme, lequel ne va pas forcément avec l'athéisme
A partir de la seconde moitié du XXe siècle se développent des approches spirituelles non religieuses, parmi lesquelles une mouvance qui se fait appeler spiritualité laïque. Matthieu Ricard, interprète français du 14° Dalaï Lama se dit être : « Très attaché à la notion de "spiritualité laïque". Le Dalaï-Lama déclare que "la religion est un choix personnel et que la moitié de l’humanité n’en pratique d'ailleurs aucune et qu'en revanche, les valeurs d’amour, de tolérance, de compassion prônées par le Bouddhisme concernent tous les humains et cultiver ces valeurs n’a rien à voir avec le fait d’être croyant ou non".
La spiritualité laïque se présente comme une vision universelle de l'intuition spirituelle propre à chaque être humain, intuition qui peut être définie comme un ressenti d'unité avec la totalité et une perception d'un état d'être transcendant la matière. La spiritualité laïque se dit non dogmatique, non sectaire et ouverte au débat et à l'élaboration progressive d'une société plus unie et partageant des valeurs communes.
En 2006, le philosophe André Comte-Sponville relance l'idée d'une spiritualité sans Dieu, dans son ouvrage L'esprit de l'athéisme[2]. Mais, avant lui, un philosophe comme Vladimir Jankélévitch jetait, à la suite de Bergson, les bases d'une spiritualité humaine, c'est-à-dire de l'amour, sans pour autant se réclamer de l'athéisme.
Spiritualité et psychothérapie
Lors de l'apparition des premières psychothérapies (Freud, Jung), quelques psychanalystes en vinrent à conclure que certaines pathologies pouvaient ne pas trouver de résolution par l'analyse seule. Après avoir montré le rôle important de la société dans la névrose, l'analyse débouchait parfois sur des problèmes qualifiés de "spirituels". Certains psychanalystes, dont (Jung), se tournèrent vers l'étude de pratiques issues de certaines religions traditionnelles afin de "guérir l'âme".
Dans les doctrines comme le soufisme, le taoisme, l'hindouisme ou le bouddhisme, l'être humain est considéré comme souffrant du déséquilibre de ses émotions, de ses fixations mentales, de ses "mémoires" et du manque d'harmonie entre l'intellect, le corps et la parole. La "guérison spirituelle" est généralement recherchée avec l'appui et l'encadrement d'un maître, d'un guide, dénommé lama, gourou ou cheykh selon les traditions. Au travers de la relation entre le disciple et le maître, ce dernier jouait parfois le rôle d'un thérapeute avant l'heure, proche du "patient" de la médecine moderne.
Cette approche spirituelle reste cependant limitée aujourd'hui aux régions du monde où la relation de maître à disciple est acceptée. Dans les pays occidentaux et particulièrement ceux où la laïcité est combative à l'égard du religieux, et où les institutions tendent à encadrer fortement les processus de soins et de thérapie, cette combinaison de la thérapie et de l'approche spirituelle (parfois appelée "psycho-spiritualité") demeure assez rare et souvent jugée suspecte.
Constance et caractéristiques
Les idées de divinité, d'âme, de liberté, de sens, d'intention participent de la spiritualité en général:
- La divinité est ce qui exprime le caractère transcendant, inassignable et indicible de la spiritualité.
- L'âme désigne la capacité spirituelle de l'homme, mystérieuse car non localisable dans le corps, la capacité d'aimer.
- La liberté est une autre manière d'exprimer le même mystère, capacité de l'humain à dépasser tous ses conditionnements instantanément, par amour.
- Le sens est l'envers de la capacité précédente, la nécessité pour l'humain, de donner sens à sa vie.
- L' intention est l'expression instantanée de la liberté, son mouvement imperceptible
Références
↑ Spiritualité Laique - Association Unisson
1- L'esprit de l'athéisme, Albin Michel, 2006.
- pat
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Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
Difficile, en effet de définir la spiritualité et nous voyons bien à travers les définitions classiques que nous rappelle Assunta, que la richesse d'un tel concept ne peut être contenu dans une définition.Je ne crois pas que l'on puisse réellement définir ce qu'est la spiritualité
En proposant ce sujet réparti sur plusieurs forums et en l'introduisant par des questions plus ou moins pertinentes, je souhaite poser la question de notre vie spirituelle personnelle. Pas celle qui nous amène à des positions philosophiques, humanistes ou religieuses. Non , celle qui nous ramène à notre propre conscience. Qu'est ce que nous faisons pour construire cette dimension humaine ?
Depuis notre enfance, nous nous occupons à juste titre , de notre santé, de notre corps, de notre mental, de notre intelligence, de nos sentiments, de nos émotions, toutes choses se rapportant à notre vie matérielle.
Mais nous avons presque complètement délaissé une dimension de l' ordre de la qualité de notre être, une dimension qui ne s'observe que par les effets qu'elle produit et qui pourtant, autant que notre aspect matériel, paraît bien nous caractériser aussi.
C'est de cette dimension dont je voudrais qu'on parle.
C'est cette dimension que je voudrais que l'homme réactive, dans la mesure où il l'a laissée se désactiver.
Il ne s'agit pas de vagues théories spiritualistes ou même, d'exercices spirituelles, il s'agit d'une composante de notre existence. Quelque chose à construire, de la même façon que notre corps. Quelque chose d'existentiel.
Fraternellement
- InvitéInvité
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
Le définir n'est pas trop compliqué, quoique sa définition soit souvent faite par défaut, en l'opposant à ce qui serait corporel, charnel, matériel. Ce qui ne nous renseigne pas beaucoup en fin de compte, puisque ce qui relève de l'esprit, de l'âme, de l'intellect, de la pensée, de l'intelligence, de la vie psychique ... n'a pas de contours bien précis et est impalpable, non mesurable. Toujours est-il que nous avons le sentiment qu'une part de nous-mêmes, quoique "immatérielle" existe bel et bien et que cette part nous anime (du latin: anima "principe vital, âme").Pouvons nous ensemble définir ce qu'est le spirituel?
Donc en premier lieu, il semble que ce spirituel soit une qualité et dimension de l'humain. Ce qui n'exclut pas que nous soyons les seules créatures à être dotées de cette dimension vitale (anges, démons, esprits ...?), ni que les animaux en soient dépourvus, bien que la spiritualité cherche à se définir en se démarquant en opposition à la matérialité et à l'animalité.Est ce un ésotérisme?
Est ce la religion?
Est ce une qualité, une dimension, de l'humain?
Est ce une action ou est ce une connaissance?
La spiritualité serait la somme des expressions diverses par lesquelles nous agissons avec / ou sur ce spirituel comme l'a précisé si bien Assunta plus haut (religion, connaissance (gnose), ésotérisme).
Je ne suis pas sûr qu'il soit pertinent de séparer le spirituel du matériel, d'en faire 2 mondes comme s'il s'agissait d'éléments très distincts et non miscibles l'un dans l'autre comme pourrait l'être l'eau et l'huile. Ils partagent en commun des fonctions de perception à des niveaux différents, mais qui concourent les uns et les autres à la conscience. Ils ont besoin l'un et l'autre de nourriture en relation avec leurs textures propres. Ils ne peuvent faire l'un sans l'autre. Privilégier l'un au détriment de l'autre est souvent néfaste. Souvent si l'un va bien l'autre aussi (ou le contraire) ... beaucoup de maladies sont d'ordre psychosomatiques. l'action (ou le non-faire) les associe.
(à compléter si vous avez d'autres idées)
Bref, ils sont indissociables, sauf que la mort les dissocie avec évidence. [ce qui n'était pas prévu au programme de la Création, mais qui résulte du choix d'Adam].
De cette union harmonieuse ou non de l'un et de l'autre peut naître une âme ou non.
- pat
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Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
En effet, il ne faut surtout pas opposer notre vie matériel à notre vie spirituelle. Le corps et l'esprit sont deux éléments qui nous caractérisent. Nous ne sommes pas davantage de purs esprits que nous ne sommes un amas de cellules douées de raison.Je ne suis pas sûr qu'il soit pertinent de séparer le spirituel du matériel,
Mais je constate que dans notre vie, notre développement spirituel est le parent pauvre de notre être. Notre matérialité ne manque pas d'être choyé dans nos sociétés occidentales.
Sans les opposer, il faut cependant faire ré-émerger cette vie spirituelle que nous avons délaissée au profit exclusif de la partie matérielle de notre vie.
Nous avons fait de notre vie spirituelle une option.
De la même façon que notre vie matérielle n'est pas une option, notre vie spirituelle ne l'est pas non plus.
Mais l'une et l'autre demande de l'attention, des efforts, de la volonté. Notre corps ne devient pas ce qu'il est sans nourriture, sans activité, sans soins. Il faut se rendre compte des efforts parfois démesurés que certains sont capables de réaliser pour avoir un corps tel qu'ils l'ont imaginé. Et on voudrait que l'esprit se développe sans effort, sans contrainte.
D'un coté des efforts quotidiens pour assurer la survit, la santé, l'équilibre, l'harmonie, de l'autre un vague désir de réalisation picorée ça et là dans différentes philosophies, religions, humanismes.
La vie spirituelle demande des efforts comparables que ceux que nous consentons pour notre corps.
- InvitéInvité
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
un amas de cellules douées de raison
Je ne suis pas bien sûr que nos cellules biologiques soient le siège de la raison. Mais peut-être y-a-t-il quelques évolutionistes fervents de la philosophie positiviste pour croire que celle-ci soit attachée à quelques gènes. Je les laisse à leurs croyances que rien ne démontre.
C'est parfois effrayantIl faut se rendre compte des efforts parfois démesurés que certains sont capables de réaliser pour avoir un corps tel qu'ils l'ont imaginé.
Les athlètes de la foi ascètes, moines, nonnes, yogis, soldats de Deiu, exègètes, stylites ... font-ils mieux avec leurs exercices spirituels extrêmes ?
Ne serait-ce pas le problème ?... tel qu'ils l'ont imaginé.
Ici tout dépend de comment nous envisageons les choses. Au moins sommes-nous, ayant chacun un corps, a pied d'égalité théoriquement.La vie spirituelle demande des efforts comparables que ceux que nous consentons pour notre corps.
Idéalement, il vaudrait mieux que la vie matérielle et spirituelle ne nous en demande pas de trop. faudrait-il travailler avec l'ardeur d'un stakanoviste pour gagner le bonheur de cette vie spirituelle ?
Personnellement je pense que la vie spirituelle est plus qu'une option, elle existe d'une façon ou d'une autre, plus où moins bien (vécue). Qui n'a pas eu à un moment ou une autre un questionnement existentiel ? Naissances, mariages, séparations, maladies, morts et autres tragédies sont là pour nous rappeler la porte d'entrèe, de sortie, nous titiller sur le sens de l'existence, sur notre côté éphémère. La matérialité exerce dont bien une influence sur notre part spirituelle. Il semble y avoir une sorte de dialectique entre le matériel et le spirituel, quelque chose d'interactif.Mais je constate que dans notre vie, notre développement spirituel est le parent pauvre de notre être. Notre matérialité ne manque pas d'être choyé dans nos sociétés occidentales.
Sans les opposer, il faut cependant faire ré-émerger cette vie spirituelle que nous avons délaissée au profit exclusif de la partie matérielle de notre vie.
Nous avons fait de notre vie spirituelle une option.
De la même façon que notre vie matérielle n'est pas une option, notre vie spirituelle ne l'est pas non plus.
Quelque chose d'interactif avec notre propre singularité (ou individualité). La vie ne nous enseigne-t-elle pas ?
[j'ouvre ici une petite parenthèse, on pourra développer plus loin. Je ne partage pas le point de vue des (athlètes) mystiques parce que la plupart optent de se mettre hors contexte de l'existence en se "retirant" d'une certaine manière de ce fil d'existence qui devrait leur rester "personnel" (ne cherchent-ils pas souvent à faire taire leur Ego (leur moi) ?) . Autant le matériel (la biologie du vivant) obéit et s'équilibre harmonieusement suivant une chimie subtile des équilibres écologiques, autant, je pense que le spirituel devrait idéalement et analogiquement suivre une (al-)chimie d'interactions "naturelles" et de complémentarités entre nos êtres visant à leurs développements harmonieux].
La spiritualité dans nos sociétés occidentales fait moins recette qu'en d'autres endroits, c'est en partie dû aux choix existentiels qu'elles tendent d'imposer. Le spirituel coule dans les doigts comme l'eau, le sable, le temps, rien ne peut le retenir, contrairement au matériel plus rentable, plus paresseusement contrôlable. Je ne pense pas qu'il puisse exister une "vie de rentier" dans le domaine spirituel. Tout est à remettre sur l'établi à l'instant suivant, rien n'est acquis ou à acquérir. L'importance est "d'être" (Soi).
La vie spirituelle est là, peut-être latente ou simplement silencieuse, voire endormie (?). Discrète (autant que peut nous apparaître Dieu, qui brille pour beaucoup par son absence), elle ne demande qu'à être reprise en considération.il faut cependant faire ré-émerger cette vie spirituelle que nous avons délaissée ...
- pat
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Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
elle ne demande qu'à être reprise en considération
oui, bien sûr. Mais je voudrais dire que c'est bien davantage encore. La vie spirituelle c'est faire émerger Dieu en nous, c'est faire naître Dieu et devenir un dieu par parenté. Par exemple jésus et marie sont devenus des Dieu par parenté. Dieu dit qu'ils sont devenus Lui :
« c'est Moi né de Jésus né de Marie »
c'est à dire que Jésus et Marie ont fait naître Dieu en eux. Dieu rendu vivant par l'homme. Ce n'est pas banal.
Donc la vie spirituelle a pour objectif de faire de nous des Dieux. A propos de Jésus
« Je l'ai fondu en Moi; j'en ai fait un Dieu;
il est devenu Moi »
il s'agit d'un véritable accomplissement, d'une création de soi par soi.
- InvitéInvité
Re: Qu'est ce que la spiritualité?
Nous sentons bien sans effort que nous devons prendre en question ces 2 aspects.
Paradoxalement, l'homme a tendance a se référer davantage au premier aspect, alors que j'ai l'impression qu'en fin de compte, si on lui demandait lequel des 2 lui paraît le plus "essentiel", à tous les coups, il répondrait le second