Libérons -nous !
Proposons-nous ici des paroles que chacun peut s'approprier facilement pour progresser dans son désir de spiritualité. Ne nous enfermons pas dans notre conviction, dans nos croyances.
Au contraire, libérons-nous !
Qu'est ce qui nous pousse à croire qu'une pensée unique pourrait fédérer les Hommes ? Alors que de toute évidence elle ne génère que frustration, misère et immobilisme.
Inutiles les mots qui ne donnent pas envie de se lever et de marcher.
Nos lectures, notre expérience, notre réflexion peuvent s'échanger et se transmettre dans une perspective de bien commun.
Nous ne construirons rien sur les cendres des autres.
Au contraire, c'est en confrontant nos vérités et en les enrichissant les unes par les autres que nous parviendrons au plus près de la Vérité.
Pourquoi ne voulons nous pas comprendre cela. Nous n'avons de cesse d'éliminer l'autre, alors qu'il est avec nous-même, notre seul richesse.
C'est s'engager dans un appauvrissement spirituel que de vouloir coûte que coûte amener les autres à croire à ce que l'on croit.
Cet état d'esprit religieux est improductif, passons à autre chose de plus constructif.[
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Re: Libérons -nous !
Françoise Dolto : L’Évangile au risque de la psychanalyse (éd. du Seuil ) tome 1 et 2
Un quart de siècle après la publication des deux tomes de L’Évangile au risque de la psychanalyse (éd. du Seuil ), ces entretiens devenus très célèbres entre Françoise Dolto et le psychanalyste Gérard Séverin demeurent d’une prémonition, d’une richesse et d’une audace exceptionnelles. Pour Dolto, non seulement la psychanalyse ne contrarie pas un accès à la spiritualité, mais elle en constitue un passage obligé.
Pour Françoise Dolto, la psychanalyse est l’enfant d’un Occident «judéo-hélléno-latino-chrétien». «Les religions, dit Dolto. Les religions pervertissent le désir profond de l’être humain en codifiant une morale qui n’a rien à voir avec l’Évangile.»
Elle-même s’est vite rendu compte que si elle s’était contentée des réponses religieuses à l’angoisse, jamais elle n’aurait étudié la psychanalyse : «Je recevais des solutions doloristes, masochistes, me demandant de m’identifier à Jésus pantelant sur la croix... Je n’aurais pas cherché l’origine de la guerre intérieure qui crée l’angoisse et fige la communication.»
Évidemment, Françoise Dolto distingue radicalement l’institution religieuse du fond essentiel du sentiment religieux qui, selon elle, habite tout être humain. Cherchant à définir ce «fond» essentiel, elle dit : «Là où il y a mouvement ou possibilité de mouvement, là il y a de l’amour. S’il y a mouvement du corps, du cœur, de l’intelligence qui cherchent, c’est qu’il y a liberté et place. Si nous bougeons, c’est que nous avons foi en nos déplacements vers tous ceux qui nous entourent, nous donnent des moyens dynamiques de mouvement, soit qu’ils aient besoin de nous, soit que nous ayons besoin d’eux... Nos rencontres sont dues à des différences de niveau qui créent un courant, un mouvement d’amour. L’être humain est un être religieux de nature : il désire entrer en relation. L’essentiel de sa communication, c’est l’amour. Pour moi, Dieu et les autres ne sont séparables.» Gérard Séverin, qui ne se départit pas de son rôle d’empêcheur de tourner en rond, rétorque : «Cette dynamique nous emmène partout, mais elle ne mène nulle part !»
Alors, Dolto, goguenarde : «Cette dynamique du désir, c’est Dieu. Dieu n’est pas un superbe bouche-trou qui rendrait clos notre monde et nous y ferait voyager sans but. Dieu est un aspirateur, permettez-moi le mot. Nous sommes aspirés vers un ailleurs, vers Lui. Pour moi, ce n’est pas aller “nulle part”.»
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Re: Libérons -nous !
Destinée à bénir, à remercier, notre langue est trop souvent utilisée pour maudire: elle s'est mise au service de notre pensée qui juge et qui cède aux suggestions du malin. Les Pères du désert disent que l'on doit exercer la vigilance comme un bureau de douane qui interroge chaque pensée qui se présente: es-tu des nôtres ou non ? Une mauvaise pensée est comme un serpent, il faut l'arrêter avant qu'il ne s'enroule autour de nous car alors nous sommes perdus.
Tout se joue dans notre discernement, dans notre lutte contre nos pensées : Qui parle en moi ? Toute notre vie, physique, psychique et spirituelle est tributaire du marasme de nos pensées. II y a un combat au coup par coup à mener. Et pour couper l'herbe sous les pieds des pensées, qui ont vite fait de s'envenimer - elles deviennent images, puis actes -, il y a urgence à mettre une garde à notre bouche et à veiller sur la porte de nos lèvres. Sans oublier que la prière est un bouclier...
« Ne laisse pas dévier mon cœur à des paroles mensongères» dit le psalmiste.
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Rachel Goettmann
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Re: Libérons -nous !
Marc-Aurèle
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Re: Libérons -nous !
Trouvé dans « Wikipedia » :
Le Messie (de l'hébreu: מָשִׁיחַ - mashia'h, araméen meshi'ha משיחא, arabe Masih المسيح) désignait initialement dans le judaïsme l'oint, c'est-à-dire la personne consacrée par le rituel de l'onction, réalisée par un prophète de Dieu. Un roi, comme Saül ou David par exemple, peut recevoir l'onction.
En grec, le mot Christ, dont la racine Χριστός signifie "oint", traduit le terme hébraïque de mashia'h.
Le messie représente le sauveur attendu à la fin des temps par l'ensemble des religions du Livre. Le christianisme et l'Islam reconnaîssent en Jésus de Nazareth le Messie attendu. Cependant pour l'islam, il est plus courant de dire que Jésus est un prophète et messager parmi les cinq plus grands - Ouli al 'Azm - et n'est pas le fils de Dieu.
Des prétendants à la messianité sont apparus au cours des siècles. Le plus célèbre d'entre eux, Sabbataï Tsevi s'est déclaré en 1648, au plus fort des massacres perpétrés par les Cosaques.
Certains pensent que le concept de Messie n'apparut pas dans les écritures hébraïques, mais fut influencé par l'idée zoroastrienne de Saoshyant.
Autre documentation trouvé sur le net http://www.interreligieux.org/Christ.html :
Christ (χριστός (Christos) en grec) est la traduction du terme hébreu Mashiah, Messie, signifiant "l’oint [du Seigneur]", c’est-à-dire une personne consacrée par une onction divine.
Les chrétiens ont attribué ce nom à Jésus de Nazareth, désigné aussi par Jésus, Jésus-Christ (souvent abrégé J.-C.), (le) Christ crucifié, ou simplement Le Christ.
L’Huile d’onction
Christ (Messie) Les rois d’Israël (et les grands prêtres) recevaient l’onction d’huile comme signe de leur nouvelle fonction (1 S 10.1). C’est pourquoi les rois portaient le titre d’oint (en hébreu MACHIA, transcrit Messie en français ; ou en grec CHRISTOS, transcrit Christ ).
Le titre de Messie ou Christ a été transféré au roi sauveur dont les Juifs attendent la venue à la fin des temps. Le NT rapporte le témoignage des hommes qui ont reconnu ce Christ en la personne de Jésus (Mt 16.16).
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Le mot «Christ» ne signifie pas Jésus. Lorsque je parle du Christ je parle de la Présence Divine qui est en chacun de nous. Jésus a su parfaitement laisser s’exprimer le Christ en lui.
Chacun de nous est appelé, tout comme Jésus à s’éveiller à la Présence Divine, à être un Christ idest à vivre l'Image et Ressemblance de Dieu.
Concernant Jésus, il n'est pas Dieu. Et il n'est pas le fils unique de Dieu. C’est l’église catholique qui a déclaré qu’il était le fils unique du Père. Ce qui est faux, nous sommes tous le fils ou la fille de Dieu. Jésus est un exemple pour chacun de nous et nous pouvons devenir comme lui, idest réveiller le Christ en nous et mettre nos pas dans les pas de Dieu :
"Ce que je suis vous pouvez l'être, et mieux encore. Ce que je fais, vous pouvez le faire et plus encore..."
Jésus n'a jamais prétendu être Dieu ni fils de Dieu !
C'est selon la thèse du Concile de Nicée qui, en l'an 325 après Jésus Christ, fixa le crédo de l'église (Jésus est Dieu) agréée par l'empereur Constantin, croyance inventée de toute pièce ainsi que celle de la Trinité. Les premiers Chrétiens furent persécutés parce qu'ils désavouèrent ces dires.
Le Coran est très clair là dessus : Il n'y a de Dieu qu'ALLAH. Cette croyance monothéiste est partagée avec le israélites.
Dieu à Arès (en 1974) puis Jésus (en 1977) vinrent reconfirmer cela.
Nous sommes appelés à être des Christ.
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Re: Libérons -nous !
Navy, en hébreu veut dire prophéte, néviim au pluriel .
En ce moment je lis un livre sur la Kabballe, j'essayerai d'en parler içi plus tard .
Navy
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Re: Libérons -nous !
Gandhi
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Re: Libérons -nous !
La vérité, ce n'est point ce qui se démontre. Si dans ce terrain, et non dans un autre, les orangers développent de solides racines, et se chargent de fruits, ce terrain-là c'est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle des valeurs, si cette forme d'activité et non telles autres, favorisent chez l'homme cette plénitude, délivrent en lui un grand seigneur qui s'ignorait, c'est que cette échelle des valeurs, cette culture, cette forme d'activité, sont la vérité de l'homme. La logique ? Qu'elle se débrouille pour rendre compte de la vie. Antoine de Saint-Exupéry
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Re: Libérons -nous !
Découvrons la beauté, la richesse et le sacré qui existent en notre intérieur et dans celui de l’autre, permettant de se rapprocher de l’autre, se réconcilier, percevoir le frère ou la soeur chez l’autre, ressentir ce sentiment si merveilleux qui est celui d’aimer l’humain dans l’autre..."
Mouvement Humaniste (Monde Sans Guerres et Sans violence, organisme du Mouvement Humaniste)
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Re: Libérons -nous !
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Re: Libérons -nous !
Françoise Dolto : L’Évangile au risque de la psychanalyse (éd. du Seuil )
Cela me fait penser qu'il faudrait que j'ouvre un sujet "La Révèlation d'Arès au risque de la psychanalyse " C'est necessaire !
Pour Dolto, non seulement la psychanalyse ne contrarie pas un accès à la spiritualité, mais elle en constitue un passage obligé.
Il n'y a que 3 grands psychanalystes en France, je veux dire au niveau bouquins qu'on trouve dans les librairies et qui apportent quelque chose à qui veut y comprendre réellement quelque chose à la psychanalyse. C'est F.Dolto, J.Lacan, et J.D. Nasio.
Pour "la pénitence", l'effort et la bonne volonté ne suffisent pas, nous le constatons dans la mouvance Arèsienne ! Il faut examen de conscience et psychologie des profondeurs.
navy