Chroniques Novembre 07
Je n'ai pas souhaité ouvrir de débat sur ce forum pour préserver cette logique et ne pas me retrouver à parler de politique, de sport ou je ne sais quoi d'autre alors que je voudrais cadrer cette chronique uniquement sur l'aspect spirituel.
Mais j'invite, cela va de soi, ceux qui souhaitent faire débat à reprendre ces sujets et les transposer sur le plus approprié des différents forums
L'homme, créateur de la partie spirituelle de son être
Contrairement à la partie charnelle sur lequel l'homme a eu peu de pouvoir, la partie spirituelle est une création potentielle laissée à la liberté de l'homme.
L'homme choisit ou pas d'utiliser sa liberté pour achever la partie spirituelle de son être.
Autrement dit nous pouvons mener à bien ou anéantir les possibilités que Dieu nous a offertes
La grande soupe chimique des débuts s'est laissée aller à toutes sortes d'expériences et de combinaisons.
Joyeusement,
sans économie, elle s'est essayé à toutes les formes possibles.
Mystère de la Création
Re: Chroniques Novembre 07
Avec l'esprit a pris forme la conscience humaine. C'est une conscience d'un type spécial dans le monde animal.
Chez certaines espèces les plus évoluées dans le règne animal comme de nombreux primates, des observateurs indiquent que ces singes sont capables d'actes volontaires imprévus pour s'intégrer socialement. Comme, par exemple, faire des efforts pour dominer leurs pulsions sexuelles, leurs pulsions d'agressivité où de vengeance, en vue de s'attirer la sympathie du dominant.
Et pas seulement du dominant, mais aussi d'un congénère de leur rang, bien vu du dominant qui de ce fait peut servir d'intermédiaire aux bonnes grâces qu'ils espèrent. Leur attitude n'est pas liée à la peur des représailles, mais bien à un calcul qui permet de conclure à un certain degré de conscience.
On ne peut plus parler d'instinct, de codes. On a affaire à un véritable langage, une certaine conscience individuelle de son intérêt, de sa présence par rapport aux autres.....
Mais pourra t-il prendre conscience de la valeur morale de ses actes? Peut-il juger autrement que sur l'efficacité? Peut-il avoir de l'espoir, des regrets? Peut-il prendre des décisions différées? Ira t-il jusqu'à développer des concepts comme le bien, le mal, la vérité? Sait-il qu'il va mourir et vit-il cela comme une anomalie?
Nous avons conscience d'une vie toute entière.
Notre conscience s'inscrit dans la durée.
Cette conscience est aussi à l'origine de notre éthique, car elle est sans cesse présente à la valeur de son contenu .
Chaque acte, chaque pensée est donné à la conscience avec une valeur propre à l'individu ou au groupe auquel il appartient.
La conscience humaine se caractérise par une durée qui dépasse largement le présent ou le futur proche, elle est aussi nourri par une éthique qui dépasse largement le simple intérêt ou même la jouissance légèrement différée.
Re: Chroniques Novembre 07
Le temps de l'âme
Si la conscience a émergé avec l'esprit, on peut dire aussi qu'avec l'esprit a émergé autre chose, que pour le coup, les animaux ne semblent pas du tout posséder.
le temps de la création qualitative de l'homme,
le temps de sa création spirituelle,
le temps de l'émergence de son potentiel divin.
Dans le projet divin, au moment ou Dieu lançait cette formidable énergie créative, y avait-il une sorte d'ADN historique contenu dans cette énergie pour mener a bien le projet ?
Nous n'en savons rien, nous savons juste que notre création qualitative, c'est l'âme et que cette âme peut faire jaillir tout le divin qui se trouve au « dedans de nous » : le Royaume de Dieu comme l'appelait Jésus.
Re: Chroniques Novembre 07
Non, vraiment je ne peux me résoudre à n'être que cette humanité médiocre prête à s'entre-tuer au nom de la culture ou de la religion.
Peut-être, sommes nous devenus ainsi, suite aux multiples mensonges, trahisons, désespoirs, crimes qui ont marqués notre histoire et nos mentalités.
Certains croient que nous sommes à jamais écartelés entre le Bien et le Mal qui se bataillent en nous, qu'il faut faire avec et essayer de survivre malgré tout.
Un tout petit nombre répondra par conviction ou par désespoir que le monde est voué au Mal et que l'homme ne s'en sortira pas. Ceux là pensent que le monde est déjà perdu et qu'à brève échéance il va disparaître.
Ceux là pensent que la nature humaine est bonne, mais que l'homme n'est pas encore arrivé au point de maturité lui permettant d'assumer sa liberté.
Il ne fait pas de doute que les pulsions au Bien de l'homme sont fortes, mais qu'il n'a pas encore mesuré l'effort qu'il lui faudrait faire pour librement amorcer la construction spirituelle de son être. C'est une construction qualitative.
Tout notre avenir se situe dans cette décision de commencer à changer